Plus de peur que de mal toutefois
Des milliers d’éperlans arc-en-ciel échouent sur les rives du grand lac Nominingue
Plusieurs poissons de petite taille, des milliers, ont échoué sur la rive du grand lac Nominingue durant la fin de semaine du 22 mai. Beaucoup d’inquiétude s'est installée pour les riverains qui ont vu leur petite plage jonchée par les corps morts.
La situation a été signalé à L’info par la citoyenne Faustine Reynaud par voie de courriel. La communication était accompagnée de deux photos et d’une courte vidéo produites sur le terrain de sa résidence, près de l’embouchure de la rivière Nominingue.
« Nous avons un chalet sur le bord du lac Nominingue et depuis hier après-midi, nous ramassons un nombre incroyable de poissons morts sur le bord de notre terrain. Nous avons ramassé plus de 1000 menés morts. Ils ne sont pas déchiquetés, difficile donc de prétendre que c’est un moteur qui a causé ceci. Nous avons discuté avec nos voisins qui eux aussi ont ramassé des centaines de poissons morts », écrivait-elle.
L’info a immédiatement joint le maire de Nominingue Georges Décarie qui n’était pas au fait de l’événement. L’élu s’est engagé à faire le suivi auprès de l’Association des résidents au Grand lac Nominingue et promis de rendre l’appel au journal le même jour. L’organisme a confié à M. le Maire que la cause de l’incident est probablement la période de frai.
Le ministère ferme le dossier
Dès les premières lueurs du jour le lundi suivant, L’info a demandé au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec de plus amples informations sur le phénomène. La réponse est parvenue par voie de courriel le jeudi suivant.
« Les photos indiquent que ce sont des éperlans arc-en-ciel qui sont morts. Cette mortalité est souvent observée après la période de frai puisque le regroupement des poissons favorise la propagation des maladies (bactéries, virus) naturellement présentes dans la population. De plus, l’épisode de chaleur des derniers jours peut également avoir fait augmenter la vulnérabilité des poissons à la maladie. C’est une situation qui est fréquemment constatée à cette période de l’année », indique Caroline Bujold, conseillère en communication, au ministère.
En conclusion, elle se veut rassurante pour une activité importante au grand lac: « En complément, il n’y a actuellement pas de contre-indication pour la pêche dans le secteur. »
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