Près de 1 M$ injecté dans l’axe Plaisance-Tremblant

  • Publié le 25 août 2025 (Mis à jour le 25 août 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Des corridors écologiques vitaux seront pérennisés dans les Laurentides, aussi en Outaouais.
(Photo Pixabay)
Des corridors écologiques vitaux seront pérennisés dans les Laurentides, aussi en Outaouais. (Photo Pixabay)

Grâce à une contribution financière de près de 1 M$ du Programme national des corridors écologiques de Parcs Canada, l’équipe du Québec de Canards Illimités Canada (CIC), Éco-corridors laurentiens (ECL) et le Conseil régional de lenvironnement et du développement durable de lOutaouais (CREDDO) pérenniseront des corridors écologiques vitaux en dans les Laurentides et l’Outaouais.

Le projet vise à relier des habitats fauniques essentiels dans la zone de connectivité Plaisance-Tremblant. Ce secteur abrite une riche biodiversité, y compris de nombreuses espèces végétales et fauniques en situation précaire. Il y a plus de 40 ans, CIC avait dailleurs reconnu limportance écologique du secteur de Plaisance en y aménageant le marais aux Rubaniers.

Le projet de pérennisation sinscrit directement dans le Plan de connectivité Plaisance-Tremblant, une initiative portée à lorigine par ECL, le CREDDO et Conservation de la nature Canada (CNC), dans le cadre de lInitiative québécoise Corridors écologiques (IQCE). Depuis 2019, de nombreux autres partenaires collaborent au projet du Plan de connectivité.

D’autres plans

Outre lacquisition par CIC dau moins 75 hectares de terres à des fins daires protégées et de conservation à lintérieur de la zone ciblée, les partenaires travailleront sur divers mécanismes structurants pour renforcer la connectivité dans le secteur. Ces initiatives comprendront la mise en place dune gouvernance claire, la création dun plan de marketing social et lacquisition de connaissances scientifiques (validation des corridors écologiques, écologie routière et étude de la volonté à payer).

La collaboration fera partie intégrante du projet, et ce, à toutes les étapes. La zone de connectivité sera établie en travaillant avec les citoyens, les propriétaires fonciers, les entreprises, les municipalités et les organisations afin de relier les propriétés publiques et privées existantes et divers espaces naturels grâce à une gamme doptions de conservation. La participation sera offerte sur une base volontaire. Elle permettra aux divers actrices et acteurs de simpliquer à leur façon en fonction du type de site considéré (lieu de villégiature, terrain privé, boisé municipal, zone agricole, etc.). Combinées, ces diverses actions permettront de rétablir la connexion entre les sites dont les animaux ont besoin pour salimenter, se reproduire, se reposer et sabriter.

« Ce projet représente une avancée majeure pour la résilience de nos territoires », confie Marie-Lyne Després-Einspenner, directrice générale, Éco-corridors laurentiens.

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