Laurentides: une démarche pour un tourisme de montagne à moindre impact

Le 18 juin, les Laurentides lançaient une démarche concertée sur son territoire. On avance une stratégie afin de doter la grande région d’un plan structuré de développement en tourisme de montagne à moindre impact.

Salle de rédaction|redactionlaurentides@medialo.ca

Cet élan collectif (Parc linéaire Le P’tit Train du Nord, Éco-corridors laurentiens, la SOPAIR et le Sentier Transcanadien) est soutenu par le ministère du Tourisme du Québec et Tourisme Laurentides.

« Face à l’augmentation marquée de la fréquentation des sites de plein air et aux pressions croissantes sur la biodiversité et les milieux naturels, ce projet s’engage à tracer un chemin vers un tourisme de quatre saisons, inclusif, responsable et résilient. Il vise à équilibrer les usages, à conserver la biodiversité et les écosystèmes naturels, à favoriser la mobilité durable et à générer des retombées positives pour les communautés locales. Une feuille de route régionale, structurée et mobilisatrice », renseigne-t-on dans la communication sur le projet.

Les chantiers majeurs

Pour atteindre les objectifs, des chantiers majeurs s’articulent: faire un portrait de l’état et de la valeur écologique des milieux naturels à échelle régionale, ainsi que des initiatives de protection et d’accès à la nature, et identifier les infrastructures récréatives existantes, cerner les usages, sonder les attentes des usagers et recueillir les besoins des partenaires, formuler des orientations concrètes pour améliorer l’expérience touristique, encourager les déplacements actifs et favoriser une cohabitation harmonieuse des usages, mettre en place une boîte à outils pour intégrer la biodiversité et le respect de la capacité de support des écosystèmes naturels dans la planification des activités touristiques et implanter un modèle exemplaire d’aménagement durable, avec des interventions ciblées, notamment sur le P’tit Train du Nord.

« Conserver les milieux naturels, c’est préserver cet accès précieux à nos forêts, montagnes et lacs qui nous ressourcent. Mais cet accès doit se faire dans le respect des écosystèmes qui nous accueillent. » – Marie-Lyne Després-Einspenner

Les partenaires s’engagent dans une démarche participative mobilisant les MRC, les municipalités, les chambres de commerce, les citoyens, les entreprises et les organismes du territoire, afin de construire les grandes orientations du tourisme de montagne de moindre impact dans les Laurentides.

« Dans les Laurentides, la nature est au cœur de notre identité. Conserver les milieux naturels, c’est préserver cet accès précieux à nos forêts, montagnes et lacs qui nous ressourcent. Mais cet accès doit se faire dans le respect des écosystèmes qui nous accueillent. Ce projet nous aidera à identifier des solutions concrètes pour permettre l’accès à la nature tout en assurant la santé à long terme de la biodiversité et des milieux naturels de la région », souligne Marie-Lyne Després-Einspenner, directrice générale d’Éco-corridors laurentiens.

« Nous voulons mieux comprendre qui fréquente le parc, quelles sont les attentes, et comment nous pouvons enrichir l’expérience sur quatre saisons, dans le respect des écosystèmes et des communautés locales », affirme Marilyne Lortie, directrice générale de la Corporation du Parc linéaire Le P’tit Train du Nord.

La SOPAIR grâce à son expertise en concertation pour la pérennisation, l’accès et le développement de sentiers et sites de plein air contribuera grandement à l’émergence de solutions innovantes et structurantes pour les infrastructures de plein air. 

« Le Sentier Transcanadien est fier de s’associer à cette démarche pionnière, appelée à devenir un modèle inspirant pour d’autres régions au Québec et au pays », conclut Stacey Dakin, Cheffe des programmes, Sentier Transcanadien.

Les partenaires collaboreront étroitement avec Synergie Économique Laurentides, qui a reçu le mandat d’accompagner les projets financés par le plan montagnes dans leurs réflexions et actions liées à l’approvisionnement local et responsable ainsi qu’à l’économie circulaire.