Une surpopulation de chevreuils peut nuire à la biodiversité

Publié le 4 oct. 2024 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

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En dépassant la capacité de support de leurs habitats naturels, ces animaux causent des ravages significatifs, notamment à la végétation, ce qui nuit à la biodiversité.
La surpopulation de chevreuils dans certaines régions du Québec constitue un enjeu environnemental important. En dépassant la capacité de support de leurs habitats naturels, ces animaux causent des ravages significatifs, notamment à la végétation, ce qui nuit à la biodiversité.

Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) mesure annuellement la densité des cheptels et met en place des stratégies de gestion pour limiter ces impacts. Selon les données recueillies, dans des zones comme la région sud du Québec, les populations de chevreuils dépassent les 14 cerfs par km², entraînant des effets néfastes sur la régénération des forêts et la qualité de l’habitat.

Le broutage intensif des jeunes pousses d’arbres et arbustes par les chevreuils empêche ces derniers de se régénérer, modifiant ainsi la composition et la santé globale des forêts. Cela a un effet domino sur d’autres espèces qui dépendent de cette végétation pour leur nourriture et leur habitat.

Des pratiques sylvicoles bénéfiques

Le Plan de gestion du cerf de Virginie 2020-2027, élaboré par le MFFP, vise justement à rétablir cet équilibre en régulant la population de chevreuils par des méthodes de chasse et de conservation.

En outre, des initiatives telles que celles de la Fondation de la Faune du Québec visent à encourager des pratiques sylvicoles bénéfiques pour les habitats du cerf en période hivernale. Ces mesures permettent d’améliorer la gestion des forêts privées, tout en répondant aux problématiques locales liées à la surpopulation des cervidés.

L’organisme Biodiversité Québec souligne l’importance du suivi scientifique de ces dynamiques pour adapter les stratégies de gestion de manière proactive. Ce réseau permet de suivre l’évolution des populations animales et de réagir en fonction des changements observés dans les écosystèmes du Québec.

Bertrand Saint-Jean sur un bateau au grand lac Nominingue.
(Photo Medialo – Ronald McGregor)

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