Le Marathon P’tit Train du Nord : un événement unique

Publié le 26 sept. 2024 (Mis à jour le 22 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Gabrielle Sarthou

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Le Marathon P’tit Train du Nord, l’un des événements sportifs phares des Laurentides, revient cette année pour sa septième édition, marquant ainsi huit ans d’existence, à l’exception de 2020, année où la pandémie de COVID-19 a forcé son annulation.

Un projet de passion

Alain Bordeleau, ancien athlète olympique, ayant couru le marathon pour l’équipe canadienne lors des Jeux de 1984, a voulu partager sa passion dans un cadre local, sur le parc linéaire du P’tit Train du Nord, cet ancien chemin de voie ferrée transformé en sentier récréatif. « J’ai fait de la compétition pendant plusieurs années pour l’équipe canadienne, en Europe, internationale, tout ça. Et pour moi, je connaissais bien le Parc linéaire », explique-t-il. « On s’est assis à un moment donné et puis on s’est dit, pourquoi pas proposer un événement de marathon dans les Laurentides sur le Parc linéaire ? » Ainsi, en 2016, Alain et son équipe se sont lancés dans l’aventure. « On a rencontré les municipalités, les gens du parc de la coopération du Parc linéaire, et puis on a monté le projet », précise-t-il.

Aujourd’hui, l’événement attire jusqu’à 5000 coureurs sur un week-end, répartis entre un demi-marathon le samedi et le marathon complet le dimanche.

Un parcours avantageux

Ce qui fait la renommée du Marathon P’tit Train du Nord, au-delà de son cadre naturel, c’est aussi la spécificité de son parcours. « C’est un parcours qui est avantageux pour les coureurs », affirme Bordeleau.

Le marathon débute à Val-David et se termine à Saint-Jérôme, suivant une trajectoire linéaire avec une légère pente descendante. Cette pente douce, d’environ 220 mètres, permet aux participants de courir dans des conditions favorables, sans trop de dénivelés abrupts.

« Vu que c’était le chemin de fer qui était là avant, ça ne pouvait pas être des pentes très pendues, très ardues. Tout est graduel », explique Alain Bordeleau. Grâce à ce profil, de nombreux coureurs parviennent à réaliser des performances exceptionnelles. « On a en moyenne 25 % des gens qui courent le marathon qui réussissent à faire leur temps pour se qualifier pour le marathon de Boston », ajoute-t-il.

Le parcours du P’tit Train du Nord offre aussi des avantages pour les articulations des coureurs, notamment grâce à sa surface en poussière de roche bien entretenue. Cette surface rend la course moins dommageable pour les genoux, tout en restant suffisamment stable pour garantir des performances de haut niveau.

Un avenir prometteur

Le Marathon P’tit Train du Nord ne cesse de gagner en notoriété, tant au niveau national qu’international. « On fait vraiment beaucoup de promotions internationales aux États-Unis, au reste du Canada, en Europe », souligne Bordeleau. L’événement a même été promu lors du Marathon de Paris, attirant l’attention de coureurs du monde entier. « Il y a beaucoup de gens qui disent « Ah oui, on a entendu parler de vous. C’est dans nos plans éventuellement ». »

Avec une réputation en constante croissance, l’avenir du Marathon P’tit Train du Nord semble très prometteur. « La notoriété grandit… L’avenir est très positif », conclut Bordeleau avec optimisme.

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