Dans l’univers d’Angélique Bélanger, au service des livres et des humains

La nouvelle responsable de la bibliothèque Serge-Bouchard à Huberdeau est arrivée en poste officiellement au début janvier, mais vous la connaissez surement si vous vous y êtes rendus dans la dernière année ou encore si vous êtes des assidus de la Maison de la Famille du Nord à Mont-Tremblant.

En effet, Angélique Bélanger partage ses journées entre les deux organisations : elle est responsable de la bibliothèque Serge-Bouchard et adjointe administrative à la Maison de la Famille du Nord. Elle fait partie de ces femmes bien occupées, car elle s’occupe également de sa belle famille qui inclut 3 enfants.
L’ancienne responsable, Carole Lachance, cherchait la relève au moment où Mme Bélanger est entrée en poste à la bibliothèque Serge-Bouchard en avril 2023. Après une réflexion et un regard sur sa situation, Angélique Bélanger a exprimé à Mme Lachance son désir de reprendre le flambeau. Elle fait maintenant partie d’équipe unie et tricotée serrée dont elle est la plus jeune membre. Mme Bélanger considère cette étape de sa vie comme un beau défi dans un bijou de bibliothèque qui a bien des forces, dont celle de la communauté. Il y a autant un club de lecture qu’un club de tricot et les activités intergénérationnelles et, autant que possible gratuite ou à faible coût, y sont mises de l’avant.

Communauté

Pour elle, « les bibliothèques sont une raison de s’établir quelque part. C’est important d’avoir des services municipaux forts. Il faut faire des choix en fonction de la famille et la bibliothèque fait partie des critères. » Si les familles se sentent accueillies, c’est qu’il y a des activités à faire avec les enfants, que tout le monde se sent en sécurité ça fait aussi partie des critères d’Angélique Bélanger.
« C’est aussi une partie de la mission de notre bibliothèque en plus de continuer à miser sur nos forces. Il y a aussi des contraintes budgétaires et de ressources humaines surtout bénévoles, car dans les municipalités comme les nôtres, on peut avoir que des gens payés. Et on ne baisse pas les services parce qu’on n’a pas de budget. »
Son but c’est qu’il y ait des gens dans la bibliothèque et qu’elle rayonne et qu’elle soit active dans la société.

Et la Journée de la femme…

Sous le signe de l’entraide, le parcours d’Angélique Bélanger est rempli de belles histoires et de tiraillements, mais de l’enseignement à la bibliothèque en passant par la petite enfance, la transmission de connaissances, les enfants et la famille sont les priorités.
« On recule partout dans le monde sur plusieurs points, on voit des femmes qui perdent des droits, des acquis, des privilèges et je n’ai pas envie que ma fille vive là-dedans », souligne-t-elle. Je veux lui montrer d’être forte, de faire un effort, de parler fort et de toujours dire ce qu’elle a à dire, peu importe à qui elle s’adresse.»

Celle-ci ajoute qu’elle poursuit, à ce jour, cette prise de conscience pour le droit des femmes.
« Mon discours est toujours le même parce que j’ai à le défendre devant des hommes en général et je leur demande : « Toi, est-ce que tu accepterais de faire ça dans ces conditions-là? Est-ce que tu demanderais cet effort et cette implication-là à d’autres? À des hommes par exemple? Et si du jour au lendemain, toutes ces femmes-là disent non, tu fais quoi? »