Le 4 octobre dans le secteur Sainte-Véronique
Première course pour Noah Ouellette
Noah Ouellette a tout juste 13 ans. Originaire de Sainte-Véronique, il s’apprête à enfourcher sa moto pour sa course du 4 octobre au matin sur la piste située sur la montée Kiamika lors des grandes courses annuelles. Marc Décaire, qui lui prodigue conseils et astuces et le père du jeune motocycliste, l’homme d’affaires Jesse Ouellette (Air Mont-Laurier), sont de la rencontre avec Noah.
« Ça fait deux ans que je fais de la moto comme ça, répond Noah à la question du journal. Sur la piste, sinon ça fait sept ans. »
C’est à faire de la moto pour le plaisir avec ses amis qu’il décide un jour de prendre son courage à deux mains pour faire le saut et attaquer des pistes plus sérieuses. « Il y a un de mes amis qui en faisaient et j’ai embarqué » dit-il, un brin gêné.
Comment ça s’est passé la première fois sur la piste? « Bien, mais je n’avais pas la bonne moto pour faire ça. Ça ne marchait pas. » Ce qui n’a pas freiné Noah. La piste, la seule d’ailleurs qu’il connaît, est celle de Sainte-Véronique.
Quoi? Pas une bonne moto? Pas grave, se souvient Jesse, Marc Décaire a suggéré un KX. « On a vendu la Honda. Ça va tellement mieux aujourd’hui. »
Noah enchaîne: « Ça va vraiment mieux avec une 2 temps qu’une 4 temps. » À savoir quelle fut sa première réaction lors de son premier essai avec son bolide, il répond que ses mains sont restées accrochées aux poignées.
Si sa nouvelle moto a donné de l’aile à son rêve de compétitions, la course du 4 octobre est importante pour lui puisque c’est sa première et elle se passe dans son patelin d’origine, lui qui est en 2e secondaire à Lachute.
Il y a quelques semaines, son entraîneur Marc Décaire ne tarissait pas d’éloges sur les performances et l’attitude de Noah. « Il fait des sauts de 70 pieds! À cet âge-là, c’est rare, c’est un art. Il n’y a pas grand-chose à son épreuve et je prévois un bel avenir pour lui. On travaille bien ensemble. »
Alors, nerveux pour cette première course? Noah: « Un peu. Mais surtout pour le départ plus qu’autre chose. Je suis stressé… » Pourquoi? C’est Marc Décaire qui explique pour lui. « C’est un départ arrêté. Il devra démarrer son bicycle, je peux comprendre que ça le stress. » Bref, Noah a peur que son bolide ne démarre pas quand le moment sera arrivé. « C’est assez courant comme stress », ajoute l’entraîneur.
Un rendez-vous
À savoir si Noah a un plan pour la course, il répond simplement qu’il va « checker les lignes » et qu’il va « clencher ».
Sinon, quel secteur de la piste le « stresse »? « Je la connais cette piste: je m’y pratique depuis très longtemps. Mais peut-être que j’ai aussi un stress pour certaines places à passer. »
C’est un rendez-vous pour lui et sa famille, comme pour les amateurs de sensations fortes sur la piste située sur la montée Kiamika le 4 octobre tôt en matinée. Accès: 10$
En attendant voyez la performance de Noah sur la page Facebook « Club Motocross Rivière-Rouge » dans un message en date du 1er septembre. Vous comprendrez pourquoi Marc Décaire louange les performances de Noah.
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