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Natation : Raphaël Courtemanche récipiendaire d’une bourse du FAL

Publié le 24 mai 2023 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste de l'Initiative de journalisme local | mouellette@infodunord.ca

Un nageur du Club de natation de Mont-Laurier (CNML), Raphaël Courtemanche, sera honoré d’une bourse de 350 $ à Saint-Jérôme le 4 juin.

« Recevoir une distinction, ça motive des jeunes qui se sont donnés pour un sport. Ce n’est pas nécessairement un objectif, mais c’est agréable de voir qu’on ne passe pas inaperçu et que nos efforts sont reconnus », raconte Raphaël Courtemanche. (Photo gracieuseté - Éric Courtemanche)

Âgé de 17 ans, Raphaël Courtemanche s’est classé dans la catégorie Espoir – masculin en natation et participera au Gala annuel du Fonds de l’athlète des Laurentides (FAL), où il mettra la main sur 350 $. Au cours de ce gala, c’est 62 athlètes des Laurentides qui seront honorés.

Raphaël Courtemanche a commencé la nage vers l’âge de 5 ans. « Mon frère s’est lancé dans la natation, puis je me suis lancé dans ce sport pour savoir qu’est-ce que c’était d’être dans l’eau, pas nécessairement pour de la récréance, mais pour un entraînement sportif. » Il mentionne que lui et son frère, Gabriel Courtemanche, âgé de 19 ans, sont les fils de l’entraîneur du club de natation Éric Courtemanche.

C’est vers 8 ans que Raphaël commence à s’entraîner plus sérieusement en natation, avec 2 entraînements par semaine, puis à 9 ans, il débute les compétitions. « Maintenant, je m’entraîne de plus en plus et je continue de garder goût à ça », raconte-t-il.

Compétitions

Dernièrement, il a participé à quelques compétitions avec le CNML, notamment à Gatineau et à Trois-Rivières. Il participe à des compétitions où il affronte des nageurs âgés entre 15 et 17 ans. Il note avoir amassé cette année 2 médailles d’or, 2 d’argent et 1 de bronze. Il mentionne aussi que les nageurs du CNML participent à 7 ou 8 compétitions par année.

Alors qu’il a récolté une quarantaine de médailles depuis son enfance, il souligne que le niveau des compétitions auxquelles il participe varie fortement. « Tu peux remporter facilement 8 médailles lors d’une compétition, par exemple, si tu es vraiment fort pour le niveau de la compétition. Je ne me mets pas beaucoup de pression là-dessus. Si je vais à une compétition et que je remporte une médaille, c’est bien et je suis fier de moi, mais il se peut que je participe à une autre compétition et que je performe mieux, mais que je ne reçoive pas de médaille, parce que le niveau est plus fort. Ma médaille à moi c’est quand je réussis à m’améliorer moi-même, à améliorer mon temps. »

Le type de nage de Raphaël

Raphaël Courtemanche est un nageur de courte distance. Lors de compétitions, il fait des 50, 100 ou 200 mètres de distance à la nage, soit en crawl ou en papillon. « La natation de courte distance, c’est mon point fort. Quand ça commence à faire 8 longueurs, je commence à ralentir comparativement aux autres. J’arrive à être plus rapide que les autres sur de courtes distances. »

Le jeune nageur souhaite poursuivre ses études au Centre collégial de Mont-Laurier (CCML). « Je vais rester affilié au Club de natation de Mont-Laurier. Quand je vais aller en compétition, je vais le représenter, mais je vais aussi pouvoir nager avec le club du Cégep de Saint-Jérôme, les Cheminots. Quelques nageurs qui viennent de Mont-Tremblant se sont aussi affilés avec les Cheminots. »

Et le Club de natation de Mont-Laurier?

En discutant avec Raphaël, ce dernier s’empresse de parler du CNML et souligne que le club a remporté beaucoup de médailles cette année. « Nous avons une belle effervescence de jeunes, nous avons remporté une vingtaine ou une trentaine de médailles en tout. » Il note aussi que c’est plus de 25 sportifs qui nagent pour le CNML.

Pour Raphaël Courtemanche, c’est une chance d’avoir un club de natation de compétition à Mont-Laurier. « Ça fait plaisir d’avoir l’opportunité de s’investir dans ce sport ici. Certains déménagent loin de leur famille pour aller dans des clubs où il y a plus de possibilités de progresser. C’est une bonne ressource pour la région. »

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