Vélo de route
Le chemin du Nordet, un « joyau » pour les cyclistes
L’annonce officielle de la 2e édition de l’épreuve cycliste l’Ascension du Col du Nordet Hillclimb s’est déroulée dans la verrière du concessionnaire automobile Franke Mercedes-Benz de Sainte-Agathe, nouveau partenaire officiel de l’événement. Le chemin du Nordet, un défi majeur pour les cyclistes.
« On est tellement bien outillé dans les Laurentides : c’est le plus beau terrain d’entrainement pour n’importe quel amateur de vélo, même celui qui se prépare à un voyage cycliste à l’international. Moi, j’ai fait les îles grecques, j’ai traversé les Rocheuses – de Vancouver à Banff –, j’arrive de Tucson en Arizona, où j’ai monté pendant 44 km… et savez-vous quoi? Rien ne m’avait aussi bien préparé pour ce genre de voyage que de pédaler dans les Laurentides, parce qu’on les a, ici, les côtes », exprime Bernard Franke, propriétaire du Franke Mercedes-Benz.
Au côté du volubile homme d’affaires, Guy Pressault, ancien président du Club de vélo de route Deux Vallées (aujourd’hui dissout), en ajoute : « Le Nordet, pour moi, c’est une des plus longues montées soutenues au Québec », dit-il. Bernard Franke abonde dans le même sens, parlant même d’un parcours « où tu souffres longtemps ».
Col du Nordet
Le 24 septembre prochain aura lieu la 2e édition de L’Ascension du Col du Nordet Hillclimb, une épreuve cycliste de 65 km avec un dénivelé positif de plus de 1000 m sur le chemin du Nordet, entre les municipalités de Lac-Supérieur et Val-des-Lacs. Deux segments d’environ 9 km sont chronométrés, pour ceux qui veulent pousser la machine. Sinon, les participants ont un maximum de 4 h 30 pour compléter le parcours.
« Le mont Lemmon en Arizona, c’est 44 kilomètres de montée à 5 ou 6%. Si tu vas à un rythme raisonnable, ça se fait. Mais quand tu arrives la première fois de l’année sur le chemin du Nordet, à 11 %, c’est comme manger une claque en plein visage! », décrit Bernard Franke. En grand amateur de vélo, il a participé l’an dernier à l’Ascension du Col du Nordet. C’est lui qui a approché les organisateurs pour devenir partenaire officiel de l’événement, lequel lui avait inspiré un immense « wow ».
« Le Col du Nordet, il faut le faire plusieurs fois pour l’apprivoiser. Je dirais aussi que ce qu’il y a de particulier avec cette route, ce sont ses grandes lignes droites et ses grandes montées. C’est quelque chose qu’on ne voit pas tant que ça dans les Laurentides, en plus, avec si peu de trafic routier », ajoute-t-il.
« Le Nordet, c’est en train de devenir un joyau. »
-Bernard Franke, partenaire officiel, Ascension Col du Nordet Hillclimb
« Les Laurentides, c’est beaucoup de côtes à 15, 20 %, sur 100, 150 mètres, explique Guy Pressault. Mais quand tu arrives à la dernière montée sur le chemin du Nodet, tu sais qu’il te reste deux kilomètres de patience devant toi, et tu te dis faut pas que je ne me brûle tout de suite ». Selon lui, que l’événement ait lieu en fin de saison cycliste, à l’automne, est une bonne chose, car il faut « avoir roulé » pour penser réussir cette épreuve.
Malgré tout, les deux hommes croient que ce défi est accessible pour tous les cyclistes. « Ce qui est plaisant, c’est d’acquérir la forme pour pouvoir gravir un tel sommet sans trop souffrir », note Bernard Franke. « Ce n’est pas de monter qui est l’fun, c’est de l’avoir monté! », cite quant à lui Guy Pressault. Ils s’entendent pour dire que la récompense en vaut la peine : se laisser descendre.
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