CSPN: des questions importantes balayées par la direction dit Chamula
Il y a un mois, dans ce journal, j’ai énoncé certains faits désolants que j’ai pu observer à la suite de mon élection au conseil des commissaires. Au lieu d’y répondre, la CSPN, par la voix de son représentant officiel, M. Bélanger, a préféré déclarer que je la discrédite, que j’ai refusé de siéger sur les comités et que j’ai été absent lors de toutes les séances de travail.
Il y a un mois, dans ce journal, j’ai énoncé certains faits désolants que j’ai pu observer à la suite de mon élection au conseil des commissaires. Au lieu d’y répondre, la CSPN, par la voix de son représentant officiel, M. Bélanger, a préféré déclarer que je la discrédite, que j’ai refusé de siéger sur les comités et que j’ai été absent lors de toutes les séances de travail. En plus de déplorer le manque de rigueur dans les propos du président de la commission scolaire qui ne sont pas véridiques, je trouve dommage que cette réponse ne s’attaque qu’à ma personne et balaie les problèmes fondamentaux que j’ai soulevés.
En ce qui concerne les allégations de M. Bélanger, je lui rappelle qu’après mon élection en novembre 2014, la première séance qu’il a présidée portait sur les nominations des commissaires aux divers comités. À deux reprises, j’ai été proposé (une fois par une autre commissaire et une fois par moi-même) pour siéger et je n’ai jamais refusé cette fonction, mais ce sont des commissaires de « l’équipe de la réussite » qui ont été portés au pouvoir… à la majorité! À la suite de cette parodie de démocratie, alors que tous les sièges des comités étaient comblés, M. Bélanger a eu l’insolence de me dire : « Et vous Monsieur Chamula, vous n’êtes pas intéressé à un comité?? »
Pour ce qui est de ma présence aux séances de travail, contrairement à ce qu’affirme le président, j’ai pourtant assisté à une séance de travail au début de mon mandat et ce que j’y ai vu et entendu ne m’a pas convaincu de renouveler l’expérience, car tout était mis en place lors de cette séance pour être simplement proposé et approuvé en séance régulière du conseil des commissaires (les séances de travail sont aussi rétribuées et viennent s’ajouter aux rétributions mensuelles des commissaires).
Un devoir de loyauté
Quant au point concernant le serment que j’ai prêté et qui consiste à remplir les devoirs de ma charge au mieux de mes capacités et de mon jugement, c’est ce que je fais encore en ce moment, car je considère que mon devoir de loyauté est d’abord dirigé envers ma circonscription, envers mon électorat et ma communauté. Je n’ai pas prêté le serment de courber l’échine et de fermer les yeux (comme on a jadis obligé certains de mes prédécesseurs à le faire dans le passé, pour des décisions concernant le sud de la C.S. Pierre-Neveu).
Durant plusieurs séances du conseil de commissaires de la CSPN, le mot démocratie a souvent été utilisé?; pour moi, l’antidémocratie porte non pas sur le bâillon que l’on impose, mais sur ce que l’on oblige à dire, souvent pour suivre une ligne ou une directive de parti. Par ailleurs, en me déférant au commissaire à la déontologie (Cabinet Morin Poisson Chagnon, avocats à Mont-Laurier), on ne fera que refiler la facture aux contribuables de la CSPN. Celui-ci peut bien m’avoir avisé qu’il pourrait me destituer des comités (sur lesquels je ne siège pas de toute façon) ou me réprimander publiquement si j’avais commis une malversation, un abus de confiance ou un acte d’inconduite grave?; pour moi, cela ne change rien parce que depuis mon élection, je n’ai perçu aucun salaire ni rétribution. Ce sera aux électrices et électeurs de ma circonscription de juger de ma loyauté et de mon intégrité, sinon cela reviendra au ministre.
En conclusion, en faisant appel au commissaire à la déontologie, M. Bélanger ne répond pas aux allégations fondées que j’énonce dans ma lettre (Courrier du lecteur publié dans L’Information du Nord, page 6 publiée sous la rubrique Politique, en date du 23 février 2016) et pourtant c’est de cela qu’il s’agit en réalité et c’est pour cette raison que le conseil des commissaires doit disparaître. Qui serait mieux outillé qu’un comité formé de parents-bénévoles, de directions d’école et de représentants de la communauté agissant bénévolement pour administrer ce milieu scolaire qui se centrera sur une véritable réussite de nos élèves?? Un comité administratif qui serait conscient et réceptif aux besoins de nos enfants, et c’est pour cela que je persiste et je signe.
Wassyli Chamula
Encore et malgré tout, Commissaire de la circonscription #8
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