Dévoilement du 21e bilan annuel des DPJ
Le 18 juin dernier, les directrices et directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) des Laurentides ont dévoilé leur 21e bilan annuel.
Le bilan annuel met en lumière les défis ainsi que les progrès accomplis dans la protection et le soutien des enfants et des jeunes de la région des Laurentides. Les données montrent entre autres une hausse des signalements traités et une baisse des signalements retenus. Lors du dévoilement du bilan annuel, les DPJ ont tenu à aborder l’enjeu parfois méconnu de l’exposition des enfants à la violence conjugale.
Statistiques 2023-2024 des Laurentides
Selon les données des DPJ, le nombre de signalements traités est en hausse dans la région avec 14 332 signalements par rapport à 13 808 pour l’année précédente. Le nombre de signalements retenus est toutefois en baisse avec 4386 contre 4535 l’an dernier.
La majorité des signalements proviennent d’employés d’organismes publics (32,39 %) et du milieu scolaire (25,54 %);
58,5% des enfants pris en charge par les DPJ sont en milieu familial;
776 adolescents ont reçu des services en lien avec la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents;
22 % des enfants ont été pris en charge en raison de mauvais traitements psychologiques et 16 % parce qu’ils étaient victimes d’abus physique ou sérieusement à risque de l’être;
11% des signalements reçus étaient pour exposition à la violence conjugale.
En général, le portrait des Laurentides reflète les statistiques provinciales. On note parmi les différences la provenance des signalements, dont le deuxième rang est attribué au milieu policier (23,68 %) à l’échelle provinciale contre le milieu scolaire pour les Laurentides. Aussi, le pourcentage d’enfants victimes d’abus physique ou à risque de l’être est plus élevé dans les Laurentides (16 %) que dans l’ensemble de la province (12 %).
Exposition à la violence conjugale
À l’occasion de leur 21e bilan annuel, les directrices et directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) ont décidé de mettre en lumière un aspect important et souvent méconnu de leur travail : l’exposition à la violence conjugale et les conséquences dévastatrices de celle-ci sur le bien-être émotionnel, mental et physique des enfants et des jeunes.
Pour les DPJ, il est primordial de reconnaître que l’exposition à la violence conjugale peut entraîner un sentiment de peur et d’insécurité, des problèmes de santé mentale, des troubles du comportement et des difficultés scolaires. La violence au sein du milieu de vie perturbe le développement normal de l’enfant, affecte sa capacité à établir des relations saines et nuit à son sentiment de sécurité.
Pour consulter la version complète du bilan annuel des DPJ, visitez la section À propos de nous/ Documentation/Rapports annuels au www.santelaurentides.gouv.qc.ca
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