À la découverte des secrets du séminaire Saint-Joseph
La polyvalente Saint-Joseph est un bâtiment qui attise la curiosité de nombreux passants et citoyens de la région. Gilles Ouimet, ancien élève du séminaire et jadis enseignant en histoire, lève le voile sur certains aspects du lieu.

L’actuelle bibliothèque de la polyvalente Saint-Joseph était autrefois une chapelle où avaient lieu des cérémonies religieuses. Selon M. Ouimet, la bibliothèque a déjà été un gymnase, à l’époque des débuts de la polyvalente, dans l’attente de la construction des actuels gymnases, près de la piscine municipale.
Pendant un certain temps, vers la fin des années 1960, il y avait une bibliothèque dans le secteur de l’école où l’on retrouve actuellement les laboratoires de science. « Il n’y avait pas vraiment de bibliothèque à l’époque du séminaire. Il y avait une petite bibliothèque dans chaque classe, sans grande chose », explique Gilles Ouimet.

L’ancienne chapelle du séminaire est maintenant une bibliothèque.
Dans l’actuelle bibliothèque, on retrouve un escalier en colimaçon, afin de monter au dernier étage de la bibliothèque, qui selon M. Ouimet, n’était pas là à l’époque du séminaire. À l’époque du séminaire, il s’agissait d’un balcon pour la chorale, qui était accessible par le 5e étage. Désormais, une partie a été condamnée. On y retrouve aussi aujourd’hui le costumier, qui était utilisé par le programme de Théâtre.
Toujours sur le balcon de chorale, on retrouve une porte de chaque côté, qui fascine certains des étudiants les plus curieux. D’un côté, d’anciennes technologies, comme des rétroprojecteurs, des ordinateurs, ou encore des carrousels de photos et de l’autre, on retrouve de vieux livres, parfois datant d’avant la Première Guerre mondiale.
Les étages
Il y a 5 étages à la polyvalente, quoique la tourelle qui trône au plus haut du bâtiment pourrait ajouter 2 étages de plus. Une légende urbaine raconte qu’on y retrouvait un clocher, mais selon Gilles Ouimet, le séminaire n’a jamais été muni d’une cloche, comme les églises. Il ajoute que l’endroit n’a jamais vraiment servi à grand-chose, du moins pas alors qu’il était élève au séminaire, ni lorsqu’il était enseignant à la polyvalente. Ce ne serait qu’un accès au toit, en cas de travaux.
Au 5e étage, on retrouvait les dortoirs des séminaristes, alors que les prêtres avaient leurs chambres au 3e étage. Le 4e étage était dédié aux salles d’étude. On retrouve aujourd’hui les portes de l’ancien confessionnal de la cathédrale de Mont-Laurier incendiée en 1982. Le 2e étage a toujours eu une vocation d’accueil. On y retrouvait une salle de dactylographie ainsi qu’un parloir, où les séminaristes pouvaient discuter avec leur famille le dimanche.
Par ailleurs, dans l’entrée, il est possible de retrouver la devise Tu eris adjutor, qui signifie Tu seras aidant, une devise donnée au séminaire Saint-Joseph par Mgr Joseph-Eugène Limoges en 1925, lui qui fut évêque du diocèse de Mont-Laurier de 1922 à 1965. Il est notamment possible de voir des niches, prévues pour accueillir les premiers saints issus de séminaires, niches qui sont toujours inoccupées aujourd’hui.
L’auditorium
Autrefois nommé la salle académique, l’auditorium de la polyvalente a toujours eu une vocation artistique. On y présentait des pièces de théâtre, des films ou des concerts. La salle était divisée en deux, avec une entrée par le deuxième étage et une autre par le 3e étage. « Lorsqu’il y avait des concerts, les étudiantes de l’école normale, l’actuel Centre Christ Roy, venaient y assister. Elles étaient au balcon, alors que nous étions assis dans le parterre, pas de mélange », avait partagé Gilles Ouimet.
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