Le Dîner de cons arrive à Sainte-Agathe
Laurent Paquin, Normand D’Amour, René Simard, Pascale Montreuil, Gabrielle Fontaine et Bernard Fortin seront au Théâtre Le Patriote à Sainte-Agathe les 12 et 13 octobre, le temps d’un Dîner de cons orchestré par André Robitaille.
Écrite par Francis Veber en 1993 avant d’être adaptée au cinéma en 1998, la célèbre pièce de théâtre Le Dîner de cons a été ajustée en version québécoise par André Robitaille en 2014 lorsqu’il interprétait le rôle de Pierre Brochant dans une mise en scène de Normand Chouinard. « Je serais prétentieux de parler d’une adaptation importante. C’est plus un ajustement », souligne-t-il. « Ce que Laurent Paquin et Normand D’Amour jouent présentement, c’est l’ajustement que j’ai fait il y a 8-10 ans. »
Entre la version originale et celle ajustée par André Robitaille, seuls quelques petits éléments ont été modifiés tels que le fait que les événements se passent à Outremont au lieu de Paris et que le personnage de Pierre Brochant, joué par Normand D’Amour, soutient les Canadiens de Montréal au lieu de l’équipe de soccer le PSG. Les noms des personnages, les phrases cultes, les références, tout cela reste intact.
« Le titre est une vedette. C’est pour ça que je ne l’ai pas traduit en l’appelant « Le souper de caves. », – André Robitaille.
« En fait, le travail délicat que j’avais à faire, c’est que les fans reconnaissent l’œuvre. […] M. Veber ne tomberait pas sur les fesses en voyant l’ajustement. C’est son œuvre qui est là sur scène », explique le metteur en scène André Robitaille.
Rôles
Pour jouer le rôle de François Pignon alias le « con », André Robitaille a fait appel à Laurent Paquin. Tous deux souhaitaient travailler ensemble depuis longtemps, mais en raison de leurs agendas, l’occasion ne s’est jamais présentée. « J’avoue que c’est un téléphone délicat quand tu appelles quelqu’un pour dire « Tu es le meilleur con des cons », s’amuse-t-il.
« Une fois que Laurent a embarqué dans le projet, j’ai vite appelé Normand D’Amour qui était pour moi le candidat parfait pour jouer Brochant. Brochant est très délicat à jouer parce que ça reste un salopard, mais qu’on doit aussi aimer et haïr en même temps. L’enjeu vient de lui. La quête de retrouver sa femme, c’est la base de la pièce. »
Plus d’une centaine de représentations ont déjà eu lieu à travers la Province à guichet fermé. Malgré ça, le metteur en scène confirme que la pièce lui procure beaucoup d’émotions. « J’ai fait beaucoup de pièces d’humour dans ma vie et je pense que c’est la pièce où ça rit le plus. […] Je ne sais pas comment vous dire combien je suis un fan de ce texte-là, combien ça me fait rire parce qu’il me touche et qu’il me fait pleurer à la fin, parce que le spectateur se sent brillant », conclut le metteur en scène, André Robitaille.
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