Dans les Hautes-Laurentides
Quelques activités à faire dans un parc près de chez vous
Les parcs régionaux sont loin de s’adresser exclusivement à une clientèle venue de l’extérieur des Hautes-Laurentides. Vous résidez dans le coin? Voici quelques activités de plein air à faire à deux pas de chez vous.
À la demande de L’info, Marie-Claude Provost, Isabelle Legault et Jérémie Gravel, qui dirigent respectivement les parcs régionaux Kiamika, Montagne du Diable et du Poisson Blanc, ont dressé une petite liste d’activités estivales facilement accessibles.
Des randos à la pelle
Côté randonnée pédestre, les promeneurs ont l’embarras du choix. Au Kiamika, les sentiers varient entre 2 et 13 kilomètres. « J’en ai quatre où il n’y a pas besoin d’avoir une embarcation et deux où on a besoin d’avoir une embarcation. Ceux qui n’en ont pas besoin sont le sentier de la pointe de l’aigle, dans le secteur barrage. Ensuite, il y a le sentier des géants, qui est accessible via le chemin McCaskill. Le sentier du Kilby, aussi accessible via le chemin McCaskill. Et pour un sentier plus difficile, qui relie le sentier des géants au sentier du Kilby, c’est le sentier des cimes », détaille Mme Provost.
« Le sentier de la pointe de l’aigle, le punch est donné dans le titre, on peut apercevoir un nid de pygargues, l’aigle à tête blanche. 2,3 km dans le secteur du barrage, possible de voir le barrage », poursuit-elle.
Place ensuite au sentier des géants: « C’est une forêt d’arbres anciens. Vous voyez des gros arbres matures très jolis et rendus au sommet, vous êtes sur un belvédère qui vous donne la vue sur le réservoir Kiamika et le lac Kilby. L’été, c’est beau; l’automne c’est encore plus beau parce qu’on est dans une érablière à bouleaux jaunes, donc les couleurs sont éclatantes, c’est magnifique ».
En parlant de belvédère, Mme Provost explique qu’il y en aura bientôt un autre du côté du sentier du Kilby. Enfin, il y le sentier des cimes: « Beaucoup de montées et descentes. C’est escarpé. C’est un 6,3 km, qui relie mon sentier des géants au sentier du Kilby. Ça prend deux voitures ou sinon l’aller-retour, c’est 12,6 km ».
À la montagne du Diable, Mme Legault rappelle qu’il y en a aussi pour tous les goûts et que les randonneurs confirmés trouveront particulièrement leur bonheur: « Si c’est quelqu’un qui aime les randonnées, c’est de partir dans la montagne et de faire ce qu’on appelle nos trois sommets. Le sud, l’est et puis l’ouest. C’est un bon 16 kilomètres, mais c’est magnifique. On voit les trois côtés de la montagne avec des vues splendides ».
Le Poisson Blanc n’est pas en reste, comme le confirme M. Gravel: « Que ce soit le sentier du sommet ou le sentier Desjardins, bien entretenus, qui mènent vers de superbes points de vue, c’est gratuit. Ça, c’est un bel attrait et au pied du sentier de la montagne, il y a la plage du rapide du Fort. Les gens peuvent finir leur randonnée et aller profiter de la plage, c’est quand même quelque chose d’agréable ».
Kayak, planche à pagaie, volley
Pour ceux qui préfèrent se mettre les pieds dans l’eau et le sable, le secteur Windigo à la montagne du Diable est un incontournable. « Allez faire soit de la planche à pagaie, du canot, du kayak, conseille Mme Legault. Cette année, on a eu beaucoup d’équipement pour les enfants. On a des petits kayaks pour les enfants. Ça, ça va être génial pour les jeunes qui veulent faire une première expérience. Le lac est magnifique. Le Windigo, c’est un lac de 15 km de circonférence avec beaucoup de baies où il est possible de se promener sans être au grand vent. C’est majestueux. »
À Notre-Dame-du-Laus, plus de 100 canots, 20 kayaks et autant de planches à pagaie attendent les visiteurs. « Sur le réservoir, il y a des sites de camping accessibles à ceux qui ont réservé à l’avance, mais on a aussi 22 haltes publiques d’accès journalier, dont certaines à proximité du pavillon d’accueil. Pour quelqu’un qui veut venir faire une petite balade en paddle board, en canot, en kayak, à la journée. C’est mieux d’appeler à l’avance pour voir quelles embarcations sont disponibles, mais au fil des années, on a quand même augmenté notre inventaire d’embarcations de location. Pour un couple ou une petite famille qui veut passer la journée », mentionne M. Gravel.
On termine au Kiamika avec du volley de plage. « Pour un groupe d’amis qui a envie d’aller faire une activité, je recommande le secteur barrage. On a un beau terrain de beach volley. On prête le ballon sur place. Le filet est installé. (…). Il y a de quoi s’amuser pour la journée », souligne Mme Provost.
Sortir des chemins battus
Enfin, pour celles et ceux qui ont la fibre plus aventurière, les parcs régionaux des Hautes-Laurentides réservent de belles découvertes.
Le Poisson Blanc remporte la palme avec ses activités d’escalade aux parois Écho et Éléphant. « Dans le cas de la paroi Écho, depuis le pavillon d’accueil, c’est peut-être deux heures de canot. Faut se préparer, mais le fait d’avoir du psicobloc et du bloc, sur les sites de bloc, les coussins d’atterrissage sont fournis. Dans le cas du psicobloc, si les gens tombent, ils tombent à l’eau, donc là faut juste être sécuritaire, s’assurer de récupérer quelqu’un qui tombe, mais c’est des petites parois, quelques mètres de haut. C’est quand même très chouette à faire », indique M. Gravel.
Et pour du camping qui sort de l’ordinaire, il existe les lean-to à la montagne du Diable. « Les gens partent en canot avec leurs sacs de couchage et s’en vont camper sur le bord de l’eau », explique Mme Legault.
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