Internet haute vitesse: de multiples avenues pour brancher tous les Québécois
Pour le député caquiste d’Orford, Gilles Bélanger, l’Internet haute vitesse est un dossier capital. Responsable de celui-ci comme adjoint parlementaire du premier ministre François Legault, il croit que plusieurs avenues doivent être explorées pour brancher, le plus rapidement possible, 100% des foyers québécois.
Contrairement à ce que plusieurs ont laissé entendre cet automne, M. Bélanger a toujours foi de brancher en 2022 une majorité de foyers québécois (et non la totalité) qui n’ont pas encore accès à Internet haute vitesse. Il reconnaît toutefois que techniquement, si on utilise le même processus que dans les dernières années, on n’y arrivera pas.
« Les propriétaires de poteaux suivent les règles, mais ce sont ces règles qui créent des délais, explique-t-il. La mise en place d’une table de coordination démontre déjà une accélération, mais on est encore loin de la coupe aux lèvres. Il y a beaucoup de logistique administrative, le gouvernement essaie de trouver un processus plus rapide. »
Changer l’ordre des priorités
Présentement, il y a sur la table l’idée de « dérouler avant de redresser ». Selon M. Bélanger, à la suite des analyses faites sur le parc des poteaux de bois à travers le Québec, ce sont moins de 5% des structures qui doivent être changées, car elles ne pourraient pas supporter le poids de la fibre optique qu’on y ajouterait pour connecter les résidents des alentours.
« On n’a pas besoin de mise à niveau pour les 95% restants, soutient l’adjoint parlementaire. Donc, ce sont quelques exceptions qui viennent retarder les projets de déploiement de façon importante. »
« Ce que je voudrais, c’est que si l’ingénieur confirme qu’il n’y a pas de danger que le poteau tombe, on pourrait peut-être y faire passer la fibre optique tout de suite puis le redresser éventuellement, au lieu d’attendre le redressement pour enfin brancher les foyers qui en dépendent. »
-Gilles Bélanger
Selon lui, si une telle façon de procéder est applicable, il croit qu’une grande partie des délais serait résolue pour une bonne partie de la population.
« Ce que je veux, c’est que les gens qui vivent là où il y a une certaine densité en région soient branchés en 2022. Avec le télétravail en plus qui gagne du terrain à cause de la COVID-19, il faut être capable de permettre rapidement aux gens qui le désirent de travailler de la maison, en région. »
Pas que la fibre optique
Bien que la fibre optique demeure l’option privilégiée du gouvernement caquiste pour brancher les Québécois à l’Internet haute vitesse, Gilles Bélanger croit cependant qu’il ne faut pas s’y limiter pour atteindre l’objectif.
« On estime que si ça coûte en bas de 6000$ par foyer, on va avec la fibre optique, avance-t-il. Donc, pour environ 250 000 foyers qui n’ont pas encore accès à Internet haute vitesse, la fibre optique est priorisée. La plupart des tours de lac devraient donc être surtout connectés par la fibre optique, car le nombre d’habitations autour s’y prête. »
Mais qu’en est-il des quelque 120 000 restants? Gilles Bélanger croit qu’il faudrait alors regarder vers l’installation de tours de télécommunications et une plus grande accessibilité à l’Internet satellitaire.
« On estime qu’il faudrait 200 ou 300 tours pour connecter les régions moins densément peuplées, dit-il. Les autres pourront y aller avec le satellite. Quand on vit seul, creux dans le bois, ou qu’on est trois seulement autour d’un lac, ce sont des options qui pourraient être mieux adaptées, si on veut les brancher sans que ça coûte une fortune et sans que ça prenne encore 10 ans », soutient-il.
Bien que rajouter des poteaux ou enfouir des fils de fibre optique demeure des éventualités, il ne croit pas que ce soit là une situation idéale, en raison des coûts très élevés qui sont associés à ces deux options.
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