Une nouvelle station d’eau potable verra le jour en 2023 à Rivière-Rouge
Les années passent et se ressemblent: Rivière-Rouge est en combat perpétuel avec son réseau d’eau potable dans le secteur L’Annonciation. Voilà qu’elle annonce que les choses avancent enfin rapidement et dans le bon sens. Mais c’est aussi un retour à la case départ.
La Ville met tous les efforts possibles pour obtenir sa nouvelle station d’eau potable en 2023, date la plus rapprochée de la réalisation. Des détails avec le maire Denis Charette et le directeur des Travaux publics, Michel Robidoux, en mode de distanciation.
Depuis 2012, explique ce dernier, la Ville s’acharne à trouver un puits qui répondra aux exigences, oui, de Québec, mais aussi de la localité qui voit se bâtir des résidences pour aînés et depuis des années, des quartiers résidentiels aux extrémités du secteur.
En ce moment, Rivière-Rouge dispense le service de base avec un système vieux de 50 ans qui ne fait pas la joie des deux hommes. Pire encore, ce système archaïque « pourrait lâcher n’importe quand », selon M. Robidoux. Il y a urgence et à la direction des Travaux publics, lui et le Conseil municipal ne perdent pas une seconde pour que la nouvelle station voie le jour en 2023.
Cet horizon à atteindre est dû à un facteur important: oui, à cause de subventions à venir (voir l’autre texte), mais aussi parce que Québec demande une mise aux normes le plus tôt possible.
Un séquestrant efficace
Selon le maire, l’enjeu actuel réside dans l’obligation de chlorer l’eau à la suite de certains tests du ministère où furent relevés des minéraux. La Ville a installé en décembre 2018 un séquestrant qui a amélioré la qualité de l’eau, évitant ainsi la coloration qui a mené à de nombreux appels de plainte à l’hôtel de ville.
« On fait l’analyse de l’eau une fois par mois avec la compagnie du séquestrant et l’on s’aperçoit que nos équipements se nettoient, notamment dans la station de surpression sur la montée Gareau. Il y a cet avantage, mais la vie de l’usine actuelle est terminée », indique Michel Robidoux.
De retour au parc
Au cours des prochaines années passeront les appels d’offres des professionnels, les préparations du puits #3, le nouveau, qui sera au parc Liguori-Gervais lui aussi, dans le champ de balle.
« Nous avons fait trois puits exploratoires: derrière l’aréna, un autre vers le chemin de La Macaza et nous avons deux analyses de la montée Giroux, mais à cet endroit il y a eu de la contamination, on laisse tomber. On est de retour au parc », soutient Michel Robidoux.
L’actuelle station est dans un état pitoyable. La rouille règne en maître sur tout ce qui est métal (bien que les réservoirs soient propres à l’intérieur), les murs sont humides, le plafond abîmé. Malgré les efforts mis en œuvre depuis de nombreuses années, rien à faire, le système a 50 ans et ne répond plus aux exigences de Québec.
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