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Le nouveau puits est à 30 mètres de l’actuelle source
Si Rivière-Rouge attend 2022-2023 pour bâtir sa nouvelle station d’eau potable au parc Liguori-Gervais c’est que d’ici là, des subventions spécifiques seront disponibles, ce qui va alléger le fardeau de taxation des contribuables.
La nouvelle usine à la fine pointe de la technologie permettra de fournir de l’eau potable de qualité et de bonnes pressions aux citoyens, indique la Ville. De plus, de l’équipement informatique permettra de suivre tous les processus de pompage et d’assainissement en temps réel.
Selon le maire Denis Charette et le directeur des Travaux publics Michel Robidoux, en 2022-2023 l’ensemble des subventions seront accessibles, permettant de couvrir tous les frais à 90%. La plus importante étant celle du Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau (FIMEAU).
« On prépare actuellement notre nouveau puits: nos plans et nos devis pour la construction en 2022 et 2023. Ces démarches sont complètement couvertes par la TECQ (taxe sur l’essence et de la contribution du Québec remise aux municipalités). La montée Alphonse, les rues Labelle et Boileau que l’on doit faire cet automne, c’est aussi avec la TECQ et une partie en règlement d’emprunt. Il y a aussi de l’argent pour le réseau routier local », indique le directeur.
Un puits proche
Québec veut que la Ville sorte de la zone inondable du parc. « On a eu une autorisation, on a fait nos devoirs, mais il n’y a pas d’eau à d’autres endroits. On est en veine avec la rivière. Oui on peut construire en haut, mais à quel coût? », interroge le directeur. C’est donc à la suite de rencontres avec divers ministères et la Santé publique que la Ville a reçu l’aval de procéder au nouveau puits situé à 30 mètres de l’actuel.
« Pour sauver des dollars, on va sauter une étape: on ne fera pas de puits d’essai, car nous sommes sûrs de ce puits, cette veine. »
La Ville a aussi l’œil sur un terrain lui appartenant près du chemin de La Macaza. Après quelques aménagements du terrain, la nouvelle station serait mieux située et facile d’accès, assure M. Robidoux. Mais il y a une étape à franchir, celle de la dérogation de l’urbanisme, ce qui ne semble pas être une dure étape pour les deux hommes.
Des gros dollars
Il y a un sérieux coût à cette station. Le maire avance la somme de 5 169 000$. Comme plus de 90% de la somme est subventionné, le reste sera payé par les contribuables. Pas moyen de baisser la facture en faisant les travaux, car c’est un créneau réservé à des spécialistes.
« C’est un chiffre qui pourrait connaître des ajustements d’ici là et peut-être encore d’autres avec le projet de loi 61 », de conclure Michel Robidoux.
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