matieres-residuelles

L’heure du grand départ pour Francis Robidoux

Publié le 8 mars 2016 par In Médias

SOINS. Ça y est?! Le grand jour du départ vers l’Allemagne pour des traitements contre le cancer arrive dans la vie de Francis Robidoux. La population de la Rouge et de la MRC attend et souhaite un grand succès au Riverougeois. Les 40 ?000 $ amassés en don font foi de leur support.

L'heure du grand départ pour Francis Robidoux

Francis travaille fort pour maintenir la santé afin de se rendre en Europe en bonne forme. C’est avec son ami d’enfance Richard Daudelin qu’il fera le voyage. Les amis se logent dans un mini condo à 30 minutes de l’hôpital. Les hôtels sont coûteux à cette époque en Allemagne. Ils voyageront en tramway afin d’économiser. Le départ du 10 mars vers 18h (l’arrivée le 11) sera suivi d’une journée de repos afin de récupérer du décalage horaire. Le lendemain, c’est le tracé du tramway à faire et le repos avant les traitements en matinée du 14 mars. Après une résonance magnétique et la température de son corps élevée à 41,6 °C, c’est parti. Francis a peur??

Je ne me sens pas comme un gars fini?.

Francis Robidoux

« Non. Je suis positif dans tout ça. Mais je suis conscient que c’est le cancer qui va décider. Si c’est fini, c’est fini. Je ne me sens pas comme un gars fini » a-t-il confié à L’Information du Nord à l’aréna de Rivière-Rouge. C’est un lieu qu’il connait bien, car il a joué au hockey et fait du bénévolat pour ce sport dont les amateurs lui ont rendu beaucoup puisque 50 % des dons reçus pour son traitement proviennent d’organisations en lien avec ce sport.

Et la santé?

Malgré la bonne nouvelle qu’il ne perd plus de poids – il avait perdu 12 livres, vite récupérées, il doit prendre les médicaments et suivre de nouveaux traitements de chimiothérapie. Tout le fatigue bien sûr. « Ça se divise en deux semaines. Quand c’est la semaine de mon traitement, j’ai plus de difficulté. Par contre, quand les forces me reviennent je peux faire de petits travaux, deux heures maximum, comme entrer le bois de chauffage, couper le bois d’allumage, enlever la neige du balcon par étape. Je prends mes médicaments deux fois par jour, mais pour la douleur. »

Si les traitements sont concluants, il y a toujours un retour en Allemagne, pour une troisième fois, qui plane. Au cas où. C’est pourquoi le surplus des dons est en sûreté, prêt pour ce voyage.

« La guérison totale, je la souhaite. Mais s’ils me rallongent la vie, je me fais un plan à long terme avec tout ça. S’ils baissent la grosseur de mes masses et qu’ils ne peuvent les enlever complètement, mais j’ai confiance du contraire, j’espère aller en chirurgie pour que je puisse vivre 10 ans. Peut-être que d’ici là, au Québec, on aura les mêmes traitements qu’en Allemagne. »

D’ici là, le moral de la famille tient bon.

Post Views: 50