La RIDR augmente ses revenus de 1% en 2020
La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) a obtenu l’adoption générale de ses prévisions budgétaires 2020 de la part de ses membres. Les prévisions de revenus prévus sont arrêtées à 5 187 332$, soit 41 000$ de plus que l’an dernier.
La quote-part générale des membres de la régie, ceux des MRC d’Antoine-Labelle et des Laurentides, soit environ 25 municipalités, s’élève en 2020 à 1 933 310$ en baisse de près de 350 000$ comparativement à l’an dernier en raison du départ de la MRC des Pays-d’en-Haut. La quote-part pour les services dits “spécifiques”, elle connaît une légère baisse en 2020 en passant à 2 032 759$.
« La MRC des Pays-d’en-Haut est encore avec nous jusqu’en avril 2020 et quitte la régie par la suite. La quote-part générale des membres baisse, car on a des revenus supplémentaires, entre autres, des industries, commerces et institutions (ICI), des entreprises qui auparavant allaient porter leurs déchets ailleurs; maintenant ils viennent ici », explique Marc Forget, directeur de la régie.
Ce sont des entreprises locales, surtout de la MRC des Laurentides à qui l’on charge le coût d’enfouissement.
Au tableau des prévisions budgétaires remis à L’info, il est clairement indiqué que les « sommes prises à même les surplus réservés et accumulés » s’avèrent moins importantes que l’an dernier. En fait, elles passent de 116 800$ à 35 263$. Aux revenus supplémentaires s’ajoute la vente des crédits carbone, un 100 000$ de crédits sur le marché Québec-Californie.
Au total des revenus de la RIDR, Marc Forget annonce une hausse de 1%. Est-ce que cela fait une différence dans les prévisions budgétaires de 2020? Marc Forget, directeur de la régie, explique. « Ça ne fait pas une grande différence cette année. C’est certain que l’enfouissement des Pays-d’en-Haut apporte environ 40%. Mais à la régie, il y a beaucoup de services à la carte. Le budget de l’écocentre de la MRC des Laurentides connaît une augmentation de 111 000$ dans la gestion des matières. Cette augmentation est au niveau du tonnage et est récupérée ici, ce qui est une excellente nouvelle.
Autres chiffres
Aux dépenses, rien de majeur, bien que l’administration générale (et frais de vérification) accuse une légère hausse de 42 430$, les redevances au ministère de l’Environnement et lutte contre les changements climatiques (MELCC) connaissent une baisse d’à peine plus de 200 000$, diminution aussi de la compensation à Rivière-Rouge dû essentiellement au départ des Pays-d’en-Haut et d’autres facteurs comme le tonnage d’enfouissement.
Recouvrement de cellules
La priorité est entre autres accordée aux travaux des cellules 2 et 3. « Concrètement sur le terrain d’enfouissement, nous terminerons le recouvrement des cellules 2 et 3 qui représente 8000 m2. La première est terminée », explique Marc Forget, directeur de la régie. À cela s’ajoute l’ajout de cinq puits de captage de biogaz pour la réduction des odeurs du LET (lieu d’enfouissement technique) ».
À savoir pourquoi des odeurs persistent avec la nouvelle grosse torchère, il explique que la pression atmosphérique est à blâmer, surtout l’hiver et certains soirs. Le recouvrement des deux dernières cellules emprisonnera les gaz et ils seront facilement traités via les puits. « Moins de gaz perdu et qui s’en va dans l’atmosphère. C’est de l’énergie disponible pour une entreprise », souligne M. Forget.
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