Des actions pour assainir l’air près de la RIDR
Depuis l’automne, le réseau de captage des biogaz a été augmenté par la régie et elle prend toutes les mesures pour l’ajout d’une deuxième torchère permettant de les brûler. Cela permet au méthane de se transformer en CO2 lors de la combustion. Il est ainsi 21 moins dommageable que celui à l’air libre apprend-on dans le communiqué du 1er mars. Bref, la demande d’autorisation pour l’installation de la torchère est déjà déposée au ministère de l’Environnement.
C’est à la suite des autorisations qu’elle sera installée, la RIDR espère avant la fin de l’automne.
Puits de captage
Des puits de captage existent déjà sur le site de la régie, mais ils ne suffisent plus à la demande et les mesures prévues « comme le recouvrement final d’une autre section du lieu d’enfouissement. Les déchets fraîchement enfouis sont recouverts chaque jour (ex. sable), ce qui n’empêche pas le biogaz de se faufiler et de s’échapper dans l’atmosphère produisant des odeurs perceptibles selon les conditions météorologiques. C’est pourquoi, dès que c’est possible, la RIDR s’empresse de recouvrir définitivement avec une membrane permanente des sections du LET, afin que les biogaz soient majoritairement captés et acheminés à la torchère au lieu de se disperser dans l’air ambiant. »
Les biogaz, c’est quoi au juste ?
Les restes de table, les résidus de jardin, les branches, etc., sont des matières dites organiques et elles sont bienvenues au site d’enfouissement de la RIDR. « Ces matières sont décomposées par des microorganismes et amènent la formation de biogaz en absence d’oxygène. Le biogaz est principalement constitué de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2) et pourrait être comparé à du gaz naturel dilué. Le principal composé odorant est le sulfure d’hydrogène qui possède une odeur caractéristique d’œufs pourris. »
En récupérant les matières organiques, l’enfouissement est ainsi réduit et l’assiette des sites est moins alléchante pour les oiseaux tout comme les odeurs que l’on connait aujourd’hui sont fortement réduites.
« Quoique non requis en vertu de la réglementation, un système de gestion active des biogaz a été aménagé de façon volontaire sur l’ancien Lieu d’enfouissement sanitaire (LES) de la RIDR en 2009 et depuis 2014 sur le nouveau Lieu d’enfouissement Technique (LET) où nos déchets sont actuellement enfouis », lit-on sur la communication. « De 2009 à 2017, ces projets ont permis une réduction volontaire des émissions de gaz à effet de serre de 120 884 tonnes CO2e (CO2 équivalent), soit l’équivalent au retrait de la circulation de plus de 4 468 véhicules pour l’année 2017, pour un total de plus de 40 200 véhicules pour la durée du projet. »
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