Thomas Hinse ajoute deux nouveaux films à son actif
Natif de Mont-Tremblant et passionné de cinéma depuis de nombreuses années, Thomas Hinse présentera L’ouverture et Les instants de pouvoir au Théâtre du Marais de Val-Morin, le 10 novembre prochain.

Par Hugo Saez
L’histoire d’amour entre Thomas Hinse et le cinéma est née un peu par hasard. « Je ne sais pas exactement d’où ça vient. Lorsque j’étais au secondaire, je regardais beaucoup de vieux films durant mon temps libre. J’ai eu envie de me lancer moi-même, et finalement l’intérêt est resté, relate l’homme de 24 ans. Le cinéma est un art très complet. Que ce soit par l’intermédiaire du côté musical, visuel ou encore le jeu des acteurs qui interprètent un rôle : on peut faire beaucoup de choses ».
Faire carrière dans le cinéma
En 2019, le Tremblantois nous faisait part de son rêve de devenir cinéaste professionnel. Quatre ans après, ce dernier ne perd pas son objectif de vue. « C’est sûr que c’est toujours mon souhait, mais j’y vais vraiment étape par étape. D’abord, j’aimerais envoyer mes films dans des festivals », ambitionne celui qui est titulaire d’un DEC en sciences de la nature ainsi que d’un baccalauréat en enseignement primaire.
Au-delà du cinéma, cet enseignant en deuxième année éprouve de l’intérêt pour la lecture et la course à pied. « Cela permet de me détendre le cerveau et de stimuler ma créativité », révèle le Laurentien.
Une participation bénévole précieuse
Après trois ans de travail, L’ouverture et Les instants de pouvoir sont les deux films qui seront dévoilés le vendredi 10 novembre. Ces œuvres donnent lieu à faire passer des messages sur des thèmes chers à Thomas Hinse, comme l’enfance par exemple. « Ce sont des films audacieux, personnels et originaux. Je ne connais pas d’autres films qui traitent les mêmes sujets de la même façon. Ç’a aussi été l’occasion de relever des défis techniques, comme lors du tournage d’une scène pour Les instants de pouvoir où la caméra a suivi un joueur de hockey sans coupure », relate ce dernier.
Ces projets ont été tournés avec des acteurs amateurs et semi-professionnels de la région, comme Louise-Josée Mondoux ou encore des membres de la troupe du Théâtre Entre Amis. Derrière la caméra, Anabel Boivin et Jean Ladouceur ont prêté leur expertise. Au total, c’est une centaine de bénévoles qui ont œuvré au cœur de ces ouvrages cinématographiques. « Les gens ont fait ça pour le plaisir. C’était une bonne expérience pour eux et c’est plus qu’un travail que nous avons accompli », tient à souligner Thomas Hinse.
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