Basé à Rivière-Rouge
Dean-Elliot Long: cuisinier et diffuseur de spectacle
En plus d’être le propriétaire du Resto L’arrêtna logé au centre sportif et culturel de la vallée de la Rouge, Dean-Elliot Long est aussi diffuseur de spectacles dans cette enceinte. Mais pourquoi?
Dean-Elliott adore cuisiner. Il cuit de bons plats et le succès est au rendez-vous. Dean-Elliott adore aussi la musique, puisqu’il fut batteur dans une autre vie. Alors voilà. Des heures avant qu’ouvre son restaurant, il est parfois seul dans ce grand bâtiment de béton frigide. Outre le clac clac du couteau, les cuisinières et les réfrigérateurs et leur musique industrielle, le cuisinier n’entend que son hamster gambader dans la tête.
Un jour, revoyant les locaux dans son esprit, il se demande pourquoi ne pas utiliser les plus importants d’entre eux à leur pleine capacité?
« À un moment donné, je me suis demandé pourquoi je n’utiliserais pas ces locaux pour y présenter des spectacles? »
– Dean-Elliot Long
« J’ai donc approché la Ville, à l’époque de l’administration précédente, et j’ai parlé de mon projet. Ils m’ont trouvé bien emballé. Et puis j’ai le OK. »
Le cuisinier, auparavant employé à l’école du Méandre, loue la salle de la Gaieté pour y présenter le 20 mai dernier, le spectacle de l’humoriste Réal Béland. « C’était mon premier spectacle comme diffuseur. Ça casse ou non », raconte-t-il avec le sourire. En fait le spectacle affichera vite complet. « Ça m’a évidemment donné le goût de continuer. »
« The show must go on »
Dean-Elliot entre deux plats, monte une grille de spectacle. Le « méga-show » hip-hop a suivi le 13 août, avant Dany Bédar (7 octobre), Jean-Claude Gélinas (15 octobre) et David Jalbert (5 novembre). Les billets s’achètent au Resto (819 275-2081) du centre sportif et culturel de la vallée de la Rouge et en ligne sur Le point de Vente.com .
Étant rocker dans l’âme, Dean-Elliot aimerait bien monter un spectacle de genre rock. Mais il reste du chemin à faire, comme voir si les prochains spectacles seront suffisamment rentables pour poursuivre l’aventure.
« J’aimerais bien un jour amener Éric Lapointe », souffle-t-il. « C’est certain que si les spectacles marchent, je vais persévérer. Mais peut-être à un rythme plus lent, car, disons-le, on ne peut présenter de spectacles l’un à la suite de l’autre! Justement, au début de septembre, alors que toutes les familles dépensent pour leurs enfants qui retournent à l’école, ce n’est pas le bon moment », remarque le cuisinier en jetant un regard sur son cellulaire. « Mais je crois que les gens ont besoin de sortir, d’être ensemble et de voir de bons spectacles. C’est ce que je souhaite offrir et je crois que je suis bien parti: des gens viennent de Mont-Laurier et de Mont-Tremblant! »
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