Benoit Thibeault et Christine Macias
Corps et âmes voués à l’histoire de La Macaza
À l’extérieur de ses devoirs de conseiller municipal, Benoit Thibeault, en complicité avec sa conjointe Christine Macias, met beaucoup de temps sur l’histoire de sa municipalité, La Macaza. Le 12 janvier, il offrait à la nouvelle boulangerie-pâtisserie du village une plaque commémorative au sujet des anciens commerces du patelin. De plus, il termine une monographie de La Macaza qui devrait être publiée au printemps 2023.
La plaque réalisée par le couple sera montée à la galerie de l’établissement plus tard cette année. Ce n’est pas la première réalisée et payée par Benoit et Christine.
« Nous étions dans de tels projets avant mon élection au conseil municipal, remarque Benoit. En fait, ça a commencé avec la célébration du pont couvert en 2016. » C’était le 2 octobre et la structure avait 112 ans. « Pour cette occasion, la plaque était une réalisation de Christine, moi et Angélique de la bibliothèque municipale. J’ai adoré ça et j’ai continué. Il y en a une autre au pont de fer sur l’histoire des trains, une plaque payée par la Municipalité comme celle du pont couvert ».
Les autres plaques ont été payées par un donateur étatsunien, deux autres par d’anciens combattants et la plus récente, par le couple même. Elles touchent la base militaire, l’école, l’église et la chute. Une huitième cogite dans les têtes du couple, un hommage à l’artiste Guy Frappier, l’homme derrière la locomotive que l’on voit sur le terrain de la halte-vélo Bélanger-Miljour sur le chemin des Cascades. C’est aussi une plaque en l’honneur du curé Labelle.
Une monographie qui se termine
La somme de travail pour colliger les informations que l’on voit et lit sur les panneaux est parfois de tous les diables. Car il ne faut pas se leurrer, l’histoire de La Macaza n’est pas officiellement écrite. Certes, le tapuscrit du regretté Jean-Paul Bélanger demeure la matrice d’un tel ouvrage, bien que son auteur l’ait rédigé dans la première moitié des années 1980. Une poignée d’exemplaires existent, dont une à la bibliothèque de La Macaza. Cet ouvrage précieux a servi au couple pour la rédaction de Recueil d’histoire – Mission La Macaza.
« Je dis Mission La Macaza en clin d’œil évidemment à la base militaire qui se trouvait sur les terrains de l’établissement La Macaza et l’aéroport international La Macaza-Mont-Tremblant », explique M. Thibeault. Le sujet militaire est d’ailleurs abordé.
La monographie touchera plusieurs sujets: l’économie, l’éducation, la vie religieuse, les industries, les loisirs, les voies de communication, la politique et, bien sûr, les familles québécoises et immigrantes. Ce dernier sujet, les familles, sera le dernier à venir dans la monographie, qui devrait compter environ 225 pages et près de 130 illustrations et photos.
Besoin de familles
Les familles, il en faudrait un peu plus. « J’ai reçu des textes et des photos de familles. Nous avons corrigé quelques-uns d’entre eux et même rencontrer de ces personnes pour approfondir, mieux cerner certains points dans leur histoire. C’est vraiment superbe. Quelques textes se retrouvent comme tels dans le livre. »
Par contre, Benoit et Christine désirent, avant de fermer ce chapitre, rencontrer d’autres familles établies depuis longtemps à La Macaza, les familles pionnières. Elles peuvent joindre Benoit Thibeault sur Messenger, Facebook ou encore par courriel à benoitthibeault@hotmail.com.
Le printemps 2023 est au calendrier pour la publication, mais trouver la somme nécessaire pour l’impression est primordial.
« C’est un bel ouvrage dont les Macaziens seront fiers. Si je ne trouve pas l’argent pour l’imprimer, le livre sera disponible à la bibliothèque de La Macaza. Entre-temps, j’attends les téléphones des familles! »
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