Pipelines est un collectif rassemblant une dizaine d’artistes, dont les Précambriens, sensibles aux impacts humains et écologiques de l’exploitation des sables bitumineux qui souhaitent interpeller les populations à développer leur opinion en vue de participer plus activement à la vie démocratique et à contrebalancer le lobby industriel multinational, qui la met à mal.
Dans le cadre d’un 5 à 7 le 10 novembre, les artistes Wanda Campbell, Ayesha Cisneros, Domingo Cisneros, Béatrice Cotte, Alexander Clifton Ridley (de la Colombie-Britannique), Errol Gagné, Jean Gagné, Serge Gagné, Kwa Noname It, Élaine Langlois, Marthe Larose et Pierre LeBlanc invitent la population à venir apprécier leurs réflexions transmutées en mouvements et en actes sur l’impact des oléoducs sur les écosystèmes et les populations humaines.
Le Grand chef Serge Otsi Simon invité
Bien qu’au moment de mettre sous presse, la présence du Grand chef mohawk Serge Otsi Simon n’est pas coulée dans le béton, les artistes ont fait suivre l’invitation afin d’appuyer leur démarche et d’offrir aux visiteurs un éclairage flagrant d’actualité. Le Grand chef Simon viendra témoigner de la pertinence des actions à mener afin que les affaires des multinationales pétrolières ne soient pas préjudiciables au droit ancestral des Indiens et d’éviter l’empoisonnement graduel des écosystèmes jusqu’à l’effritement du tissu social, en particulier celui des Premières Nations vu leur grande interdépendance avec les ressources naturelles des territoires traditionnels.
Il témoignera aussi des démarches engagées par les Premières Nations au Canada et aux États-Unis, en collaboration avec des groupes non autochtones à travers le traité d’Alliance, pour exhorter les gouvernements à adopter des politiques menant à des solutions de rechange en matière de ressources énergétiques.
Par ailleurs, rappelons que le discours que tient le Grand chef Simon trouve écho dans la Belle Province ayant pour preuve la réaction du premier ministre du Québec au lendemain de l’abandon du projet Énergie Est de TransCanada: « Ça signifie que le monde est en train, progressivement, de quitter l’époque du pétrole. »
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