Nicolas Gémus: des prix pour stimuler la création
Nicolas Gémus a terminé facilement bon deuxième au 49e Festival international de la chanson de Granby avec le cumul d’accolades reçues depuis le premier jour de l’événement. Une conversation sur ce grand moment dans sa carrière à la veille de la finale.
Nicolas Gémus a terminé facilement bon deuxième au 49e Festival international de la chanson de Granby avec le cumul d’accolades reçues depuis le premier jour de l’événement. Une conversation sur ce grand moment dans sa carrière à la veille de la finale.
Celui qui partage sa vie entre Rivière-Rouge et les Îles-de-la-Madeleine ne cache pas sa joie d’être au prestigieux événement. Depuis plus de deux ans, tout va vite dans sa carrière, les plans de carrière en sont même bousculés.
«Je ne m’entendais pas à tout ça, si vite», chante le musicien au journal quelques jours avant la finale du 25 août. «Ça fait longtemps que je travaille sur mes choses, mais de passer si vite en finale, gagner des prix importants, je suis super content, choyé, au-delà de mes attentes.»
Les deux premiers prix importants, il espérait les recevoir dès le premier jour: «Le Prix de la Chanson coup de cœur de la SOCAN (<@Ri>Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique<@$p) et le Prix LOGIQ, ce voyage en France pour un atelier de chanson avec Francis Cabrel est vraiment super.»
Lui qui dans ses chansons trouve toujours le bon verbe, il cherche maintenant ses mots, plus encore que les précédentes conversations avec le journal.
«Ça fait trois ans que je travaille plus sérieusement sur mes trucs, mais depuis l’École nationale de la chanson l’an dernier, je n’ai pas sorti beaucoup. Je suis resté dans ma tanière d’écriture et c’est le premier vrai concours que je fais, à part CÉGEP en spectacles. Me rendre en finale me fait grand plaisir.»
Ça m’a donné une poussée aussi pour laisser les sciences humaines… prendre une pause, question de respecter mes engagements en 2018. J’ai 20 ans et gagner tous ces prix, c’est important pour continuer.
Nicolas Gémus
Saine compétition

Dans un tel événement, avec les chances qui s’offrent aux gagnants, on se dit qu’il doit y avoir de la compétition féroce. Nicolas Gémus dit que non.
«Plus une complicité qu’une compétition. C’est sûr qu’il y a de grosses bourses et chacun a l’espoir de remporter quelque chose, mais, même si tu n’es pas le lauréat qui part avec le développement de carrière, il reste tout de même près de 100 000$ à distribuer. Le fait d’y participer, c’est beaucoup.»
À la fin de la soirée de la finale, c’est Pierre Guitard qui sort le grand gagnant, mais Nicolas Gémus est bon deuxième.
Des prix stimulants
Avec le Prix de la Chanson coup cœur de la SOCAN et le Prix LOJIQ, Nicolas Gémus se tire fort bien du Festival international de la chanson de Granby. Mais il ajoute dans ses cartons, cinq autres prix importants remis lors de la finale du 25 août.
«J’ai gagné sept prix pour me donner une poussée et continuer», lance celui qui en a séduit plus d’un. Tout en jasant au bout du portable, il va vers son véhicule afin de partager la liste des autres prix.
Il a récolté le Prix Télé-Québec, pour une prestation au cours de la prochaine saison de Belle et Bum, le Prix Réseau Ontario, une vitrine importante où il se produira devant des diffuseurs et tourneurs lors de Contact ontarois, le Prix ROSEQ, qui consiste d’une tournée dans les salles de l’est du Québec liées à ce diffuseur, le Prix Accès culture ouvrant sur une résidence dans la Maison de la culture Rosemont – La Petite-Patrie et une tournée dans les salles du réseau et, enfin, le Prix du Festival de la Chanson de Tadoussac pour une prestation dans le cadre de la programmation 2018.
Ce cumul de prix indique clairement une excellente réaction face à son œuvre.
Voir plus de : Culture
Toute la beauté du monde réunie dans un chœur
Un samedi matin 9h, le stationnement derrière l’hôtel de ville de Mont-Tremblant est bondé. Un conseil municipal d’urgence? Non. Ce …
La SHGHL célèbre 50 ans d’existence
La Société d’histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides (SHGHL) célèbre cette année son 50e anniversaire.
Radioscopie du dormeur : Une exposition de Caroline Hayeur
À compter du 10 avril, le Centre d’exposition de Mont-Laurier vous invite à découvrir l’exposition Radioscopie du dormeur de l’artiste …