Festival de la Rouge 2016 : fringant comme les Cowboys
Par Benoit Ricard/Le Courant. La 9e édition du Festival de la Rouge de Nominingue se sera terminée en grand, le 30 juillet, alors que montaient sur scène les très attendus Cowboys Fringants. Une salle comble en guise de clôture avec un public en délire, ça se prend toujours bien.
Après quinze albums et plus de 130 chansons, Les Cowboys Fringants sont toujours aussi vigoureux et appréciés, prêts à brandir le poing pour dénoncer et faire réfléchir. Avec leur dernier album en poche, « Octobre », sorti il y a à peine quelques mois, ils se confient juste avant d’entrer en piste: « faire la tournée des festivals l’été, c’est différent de présenter le spectacle autour du dernier album. C’est un gros party! »
Électrisante, simple et accessible, cette gang de cowboys de l’Assomption aura payé la traite à la Rouge. Preuves à l’appui, ils auront été les seuls cette année à faire exploser la billetterie pour offrir au Festival de la Rouge une salle comble en neuf jours.
Mais attention, on juge trop souvent la réussite d’un évènement de la sorte par le nombre de spectateurs. Or, dans un contexte où l’acheteur de billets consomme de plus en plus d’une manière spontanée, à la dernière minute, n’importe quel spectacle dans notre région, même en période de vacances, qui réussit à attirer 500 personnes est une grande réussite.
« Le festival fait ses frais! »
500 spectateurs par soirs, c’est en moyenne ce que le Festival de la Rouge aura accompli cette année, sans subvention de Québec d’une part et avec une armée de bénévoles d’autre part. Ce n’est pas de la tarte.
« Le festival fait ses frais! », expliquent avec enthousiasme tous ceux qui touchent de près ou de loin à l’organisation.
Mais voilà, ce n’est pas un mystère pour personne de dire que les profits de ce grand déploiement, au lieu d’aider à la mission des Gardiens du patrimoine archéologique, servent encore à payer la dette laissée par la fraude de l’ancien directeur général, seule ombre au tableau de cet évènement qui, autrement, est un succès culturel, social et économique pour les communautés de la Rouge.
Vers un 10e anniversaire
La programmation très diversifiée de cette année en aura étonné plus d’un: « Ç’a été la fête avec le Boogie Wonder Band, on s’est couché tard, et la version opéra rock de The Wall, plus théâtrale, aura touché à la fois un public de connaisseurs et de néophytes » explique Sylvie Constantin, directrice, ravie d’avoir atteint, encore une fois, ses objectifs.
« On a déjà en tête une tonne d’idées pour la 10e édition, car, en plus, l’an prochain sera aussi le 5e anniversaire de la Grande traite des Gosseux, Conteux, Patenteux » ajoute-t-elle. Ainsi, ces neuf jours festifs auront passé en coup de vent et la machine se met déjà en place pour brasser la prochaine édition.
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