À la recherche de l’ancêtre Octave Clément
Quand trois dames d’Orléans, près d’Ottawa, reviennent pour la première fois depuis 1964 sur la terre de leur ancêtre, le pionnier Octave Clément, afin de marcher sur ses traces, c’est important. Important aussi pour la Société d’histoire de Rivière-Rouge et des membres de la communauté qui leur ont donné un coup de main.
Nicole Fortier, cofondatrice et présidente de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO), sa sœur Suzanne Fortier-Gour, cofondatrice et administratrice à la même société ainsi que leur cousine Marie-Claire Potvin, membre de la société, avaient une sombre photocopie d’une photo prise sur le balcon d’une résidence qu’elles n’arrivaient pas à identifier. On y voit les deux sœurs en 1964 avec leur mère. Mme Potvin avait joint la Société d’histoire de Rivière-Rouge (SHRR) quelques semaines auparavant, de même que Patrick Cyr à la Ville, et Richard Mc Gregor, généalogiste, afin qu’ils dirigent leur recherche.
À leur arrivée, après une reconnaissance au vieux cimetière de “L’Annonciation” avec le président de la SHRR, Ronald Mc Gregor, il y a une déception et des questions surgissent: Où est inhumé Octave?? Est-il dans ce cimetière?? Les réponses sont au presbytère. Il est là Octave, mais impossible de le localiser. Avait-il donc un monument de bois qui, depuis son décès en 1921, a pourri au sol?? Était-il dans la fosse commune?? On ne saura jamais. Le vieux cimetière était si mal entretenu avant 1946.
À l’hôtel de ville, c’est l’achat du livre de l’histoire de L’Annonciation de Richard Lagrange et le bon moment pour prendre cinq copies du circuit de la Route du Lièvre Rouge.
Les recherches continuent
Après un rendez-vous pris sur le vif chez Pierrette Dionne, toujours dans le même après-midi, les trois dames questionnent. Madame Dionne répond, mais pour des raisons X, elle, tout comme le président de la SHRR, n’arrive pas à déterminer où se trouve ladite maison d’Octave Clément. Il faut partir. Après les accolades, le président dirige les trois dames vers une maison que l’on croit être la bonne. Mais non. D’un coup de tête, M. Mc Gregor remarque une ressemblance frappante avec la maison qui abrite aujourd’hui le commerce Animalerie Yougo. Le petit groupe s’avance et constate que c’est bien la résidence ancestrale. C’est la joie?! Il ne restait maintenant qu’à se rendre à leur gîte, le Provincialart de Nominingue. Pas si mal pour une première journée?!
Le lendemain, elles magasinent au centre-ville, après un passage à l’hôtel de ville et au presbytère pour récupérer quelques papiers et faire chanter une messe à la famille, puis voir Jean-Elvis à l’Animalerie et enfin revoir M. Mc Gregor et sa conjointe Chantal Paradis qui leur ont remis des copies de documents de la SHRR. C’est après un café que les cinq ont pris la route vers le lot 57 sur le chemin de la rivière Nord où Octave Clément avait une terre avant l’achat de la maison sur la « rue principale ». Les trois dames sont émerveillées par la beauté du paysage et la proximité des nombreux chevreuils et des mouches.
Pour la dernière journée, encore une fois, elles retournent à l’hôtel de ville pour valider l’endroit exact où se trouvait le lot 57 au début du siècle dernier. Elles sont reparties heureuses vers Orléans et pleines de bagages patrimoniaux. Et de souvenirs de leur passage ici où, disent-elles, les gens sont bien gentils.
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