« Je suis où je voulais être rendu » – Kevin Bazinet
Avant de retrouver son public sur la scène de l’Espace Théâtre, Kevin Bazinet a signé le livre d’or de la ville de Mont-Laurier en présence du maire Michel Adrien, qui a souhaité au jeune artiste une carrière prolifique. Un texte de Simon Dominé - Le Courant
« C’est toujours avec beaucoup, beaucoup de bonheur que j’accueille des citoyens de la région de Mont-Laurier qui s’illustrent sur la scène provinciale, déclare le maire Adrien lors de la petite cérémonie qui n’avait de protocolaire que le nom. Et aujourd’hui, on a un invité de choix en la personne de M. Bazinet, qui suit les traces de son digne frère. Je suis certain que la carrière de M. Bazinet va lui permettre d’accomplir de très grandes choses et au nom de mes concitoyens et concitoyennes, je lui souhaite bonne chance pour la suite de sa carrière et surtout bienvenue dans son alma mater! »
Kevin Bazinet prend le stylo, avant de se prêter au jeu de l’interview, au cours de laquelle il évoque le Centre Bell l’été prochain avec son coach, Marc Dupré, mais aussi sa première rentrée montréalaise et la Floride, qui l’attend dans une semaine. « C’est sûr que j’ai plein de projets, plein de choses à réaliser, mais j’y vais une chose à la fois, explique le jeune artiste, décontracté. J’ai espoir qu’un jour j’irai peut-être un peu vers le Canada anglais et après ça, les États-Unis. Ça, c’est mon objectif. On verra ce qui est atteignable. »
La célébrité?? Il en mange!
Comment vit-il la célébrité, lui qui l’a si âprement désirée?? Kevin Bazinet ne cache pas son plaisir: « Je pensais que c’était juste aux États-Unis ou en France qu’on se faisait arrêter dans la rue par les gens pour prendre des selfies, mais non, au Québec les gens sont assez fanatiques aussi. Des fois, faut que j’adapte un petit peu ma vie à ça. Ça fait un petit peu partie de ma réussite. Les gens, c’est mon public, alors c’est important que je prenne le temps pour eux. L’autre fois, je me souviens, Bobby et moi on voulait aller manger en famille à la pizzéria à Mont-Laurier, où on allait tout le temps quand on était jeunes. Mais moi et Bobby assis dans un restaurant, ça ne marchait pas pantoute! On n’a pas réussi à manger tranquilles tout le long! C’était des retrouvailles et on n’a pas pu parler de la soirée. Des fois, il y a des petits inconvénients, mais ça reste un plaisir malgré tout. Je ne voudrais pas que ça arrête. Je pense que je ferais le saut si les gens ne me reconnaissaient plus. »
Des chansons « très personnelles »
Son premier album, qui a suivi son retentissant succès à La Voix, était en gestation depuis longtemps, comme il le raconte: « J’avais déjà des titres qui étaient déjà écrits depuis un bout. C’est des chansons que j’ai écrites sur les expériences dans mon adolescence.
Je ne m’attendais pas à ce qu’elles se retrouvent sur un album un jour. C’est des chansons qui sont très personnelles, très émotives, parce que justement, ce n’est pas des chansons que j’ai écrites pour un album, c’est des chansons que j’ai écrites pour moi, pour me faire du bien. Je pense que ça transparait beaucoup. J’ai écrit dix des quatorze chansons sur l’album, sinon Marc m’a donné “Jusqu’où tu m’aimes” et une chanson de Céline, j’ai fait une coécriture avec Jérôme Couture et il y a Tino Izzo qui m’en a donné deux. Pourquoi privilégier l’anglais au français?? “J’ai baigné dans la musique anglophone, mes parents écoutaient beaucoup de country américain, prend le temps d’expliquer le jeune artiste. Ç’a été mes premières influences et en vieillissant, c’est devenu plus un goût qu’un choix. C’est quelque chose que j’aimais, j’avais envie de chanter comme eux, j’avais envie de chanter les chansons de mes idoles qui étaient toutes anglophones. C’est comme ça que c’est venu. Encore aujourd’hui avec mon frère Bobby, on aime s’exprimer musicalement dans cette langue-là. J’ai quand même plusieurs titres dans mon show et sur mon album en français, mais reste que je me plais beaucoup à chanter en anglais.”
Ce que Marc Dupré lui a apporté
En quoi Marc Dupré se sera-t-il révélé un allié de taille dans sa carrière naissante?? Marc, il m’a apporté tellement de confiance en moi, répond Kevin Bazinet. Durant tout le processus de La Voix, lui, ce qui lui tapait le plus sur les nerfs, c’est que je n’arrivais pas à livrer la même performance quand j’étais tout seul devant lui et quand j’étais sur la scène. Ça, ça le travaillait beaucoup. On ne travaillait pratiquement pas le vocal. Ce qu’on travaillait le plus, c’était la scène. Des fois dans la vie, tu te mets tellement de pression que tu essayes d’en donner plus, d’en donner trop. Il faut bien doser. »
A-t-il été libre de ses choix dans tout le travail de conception de son album?? « J’ai été pas mal libre de créer ce dont j’avais envie, a souligné Kevin Bazinet. J’ai été quand même assez chanceux, parce que j’ai pu travailler avec Marc Dupré et Tino Izzo, qui était le réalisateur de Bobby à l’époque. On a travaillé nous trois ensemble en studio et ç’a super bien coulé. Le seul point négatif de mon album, c’est le fait qu’on a dû aller très vite parce qu’on s’est mis des délais qu’on pensait raisonnables au départ et puis finalement, ils ne l’étaient plus, mais il était trop tard. »
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