Lise Dion: le public s’esclaffe toutes les 20 secondes
L'amour et et l'apparence physique sont en parfaite symbiose dans le spectacle d'humour de la reine Lise Dion. Le festival de la Rouge a connu un départ canon.
Les deux thèmes se sont chevauchés tout au long de la soirée, comme celles qui passent si vite tellement on a du plaisir. Sans cesse, je pensais à cette belle phrase, parmi tant d’autres, de Gainsbourg, «l’amour physique est sans issue». Lise Dion, elle a réponse à tous ses problèmes: elle est en paix avec son corps, «pas nouveau» me direz-vous.
Avec elle, l’autodérision est presque un art.
De longues et plaisantes minutes à papoter du remoulage de ses courbes «harmonieuses», de ses pertes de poids, de son passage remarqué au salon de bronzage, à l’érothèque pour l’achat d’un «costume» d’infirmière afin d’exciter «son Marcel», prenant soin d’acheter du Viagra qu’elle dit avoir sablé, sur les patates de son vieux, sans effet par manque de stimulation. Juste avant, Marcel a foutu le camp avec une greluche plus jeune, qu’il voulait plus fringante. Lise s’en tire à cœur joie pendant un mois puis refait tout pour l’arrimer à la maison. Bref, un spectacle où le rire s’est installé à Nominingue, sous le chapiteau: ce soir-là, il nous appartenait.
La moyenne entre les gags était à peine 20 secondes, ce qui est en soi remarquable et confirme l’énoncé précédent.
À un moment donné, Lise Dion retrace les événements qui l’ont poussé à acheter une guitare (sans cordes, «ça fait une belle sacoche»). Il n’en faut pas plus pour qu’elle déroge un peu de la ligne directrice de son spectacle pour nous parler de sa candidature à Pop Académie, une parodie des concurrents franchement supérieure à l’original, Star Académie. Accompagnée au piano, elle est bien campée dans le rôle d’une fille du Nouveau-Brunswick qui chante une chanson remodelée de Lisa Leblanc (qui est au Festival de la Rouge le 31 juillet!), et ceux des filles de Matane, Saguenay, et même Nominingue!
L’assistance prend la route vers la maison satisfaite.
Soulignons la performance d’Ève Côté qui a «réchauffé» la salle avec une certaine vivacité. Malgré un débit de mots qui rendait quelques gags durs à comprendre, elle a un brillant avenir.
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