Communauté

Jean-Guy Clément refait une beauté au cimetière

Publié le 11 juin 2016 par In Médias

Bel exemple de bénévolat, le citoyen Jean-Guy Clément, avec l’aide de quelques personnes et entrepreneurs de la région immédiate de Labelle, a redonné un petit air de jeunesse au cimetière.

Bel exemple de bénévolat, le citoyen Jean-Guy Clément, avec l’aide de quelques personnes et entrepreneurs de la région immédiate de Labelle, a redonné un petit air de jeunesse au cimetière.

Il faut préciser d’entrée de jeu qu’il ne s’agit pas d’un remue-ménage comme le changement de la grande croix, ou la pose de céramique et de lampadaires aux quatre coins du terrain. C’est l’engagement des bénévoles, sous la direction de M. Clément, qu’il faut souligner dans cette corvée citoyenne.

Tout d’abord, Jean-Guy Clément en avait assez de la piètre condition, entre autres, du chemin du cimetière.

« Mon épouse a été enterrée ici au printemps. Quand je venais la voir, j’étais dans la boue et le chemin était souvent barré », explique le natif de la localité. « Je me suis dit que, moi qui viens tous les jours, calant deux pouces dans la boue, je devais m’impliquer pour réaménager le cimetière ».

Il a donc refait la majeure partie du chemin jusqu’au stationnement derrière la croix bétonnée. De chaque côté du chemin, surtout près de ladite croix, il a retravaillé la terre et ensemencé la terre pour du nouveau gazon. Il a planté des fleurs sur le parterre de la croix, mais des malfaiteurs sont passés dans la nuit: « Les chevreuils ont mangé les fleurs! »

Sa famille derrière le geste

Jean-Guy Clément a bénéficié de gratuités, que ce soit de matériel comme du « temps d’hommes »: la terre jaune, la terre à gazon, la semence, le gravier de neuf voyages des Agrégats de Labelle, la niveleuse de la Municipalité, les camionneurs des entreprises, et une dizaine de bénévoles « pour faire du petit râteau ». Somme toute, du bénévolat qui n’a pas couté un sou à la Fabrique.

Pourquoi la Fabrique ne fait-elle pas le travail?? « Parce que ça coûte cher » de répondre celui qui a travaillé 30 ans pour la Municipalité. « Elle n’avait pas d’argent cette année et moi, je ne voulais pas attendre une autre année. Il fallait aussi que quelqu’un s’implique. »

À savoir qui aurait poussé M. Clément à faire ces travaux, il s’arrête une seconde, assez pour entendre le vent, et dit ému: « Mon épouse, Monique. » Toute la famille de M. Clément est dans ce cimetière, de ses grands-parents à l’une de ses filles. « C’est sûr que je le fais pour eux, mais aussi pour les gens de Labelle. »

L’homme n’a pas eu de difficulté à trouver les bras et les entrepreneurs pour lui venir en aide durant cette semaine d’ouvrages.

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