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Ma passion, mon rêve est une invitation à l’art thérapie

Publié le 5 juin 2016 par In Médias

Les Papillons de Nominingue ont de quoi se réjouir puisque leurs toiles orneront les murs de la bibliothèque pour quelques semaines. Une thérapie qui se traduit en une réussite qui en épatera plus d’un.

Ma passion

La réussite de ce projet étonne encore la directrice des Papillons, Hélène Petersen, quoiqu’au départ de l’activité des questions survenaient sur la réaction de la clientèle.

« On savait bien que des clients aimeraient ça la peinture. Mais pour d’autres, on se demandait qu’est-ce qui se passe quand ils disaient : “Ça ne me tente pas de faire ça”. En fin de compte, ils ont tous été captivés. C’est là que l’on se rend compte que, la peinture, c’est vraiment de l’art thérapeutique. »

Rassemblés à la salle communautaire Adolphe-Ardouin, clients-artistes et parents, une centaine, célébraient autour d’un repas et des œuvres pour le moins multicolores. Toutes les palettes de couleurs sont présentes, tout comme les sujets qui vont des représentations de fermes, fées, superhéros, policiers, etc. Sous chaque toile, un texte de l’artiste, où ses goûts, ses rêves et ses passions surtout, ainsi que la raison du choix de son thème, sont affichés.

L’activité ne reviendra pas

La clientèle des Papillons de Nominingue a été très attentive et a versé son cœur dans ces réalisations qui en surprendra plus d’un.

« Je ne sais pas si c’est le fait d’être devant un chevalet avec du matériel de peintre que la clientèle se voyait comme artiste, car ce n’est pas tout le monde qui aime colorier. »

On devine, chaque artiste avait près de lui une photo qu’il reproduisait. Mais qu’en est-il des peintures abstraites qui valent le détour? Qui sont ces gens qui peignent sans références?

« Ce sont les cas les plus lourds. Eux ne seraient pas capables de reproduire une photo même si on leur traçait le dessin. On a donc décidé de leur laisser faire de l’abstrait en choisissant leur palette de couleurs préférées pour qu’ils puissent peinturer selon leur capacité. Et elles sont très belles, ces toiles. »

Cette activité, qui a coûté environ 2?500$, ne reviendra pas l’an prochain malgré ses bienfaits.

« Malheureusement, les subventions ne sont accordées qu’une fois pour le même projet » de déplorer Hélène Petersen en guise de conclusion.

Cette exposition, financée par l’Office des personnes handicapées du Québec et commanditée par Le Synt Café, est l’occasion d’admirer les 43 toiles peintes par des personnes handicapées de la région. Les toiles sont exposées jusqu’au 30 juin à la bibliothèque municipale de Nominingue.

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