Raymond Marleau a 100 ans
Raymond Marleau de Rivière-Rouge célèbre son centenaire. Il possède toujours une mémoire enviable, un sens de l’humour bien aiguisé et un amour franc pour le chocolat.
Il a travaillé fort toute sa vie Raymond Marleau : homme des bois, fermier et conseiller municipal de Canton Marchand, entre autres. Aujourd’hui, en fauteuil roulant, il utilise sa marchette pour faire ses petites choses du quotidien.
Depuis une semaine, on entre et l’on sort de chez son fils François qui, avec sa conjointe Claire Courtemanche, héberge le centenaire depuis deux ans. On vient souhaiter un joyeux anniversaire à celui qui affirme que le secret de sa longévité repose sur « la pauvreté ». Pour paraphraser M. Marleau, il y a longtemps, la pauvreté poussait les hommes à se retrousser les manches et partir des mois durant dans les bois, à bûcher de l’aurore à la brunante pratiquement sept jours par semaine. Ça forge un homme et sa garde la santé. On vieillit bien de cette façon.
Plein de souvenirs
Raymond Marleau, veuf depuis le départ de son grand amour Léa Lanthier en novembre dernier, outre un sens de l’humour perpétuel, possède une mémoire remarquable. De son premier souvenir à 7 ans à son premier voyage à l’adolescence vers Montréal (dans la boîte d’un camion rempli de bois sur le chemin raboteux de l’époque), en passant par son séjour à l’hôtel de ville de Canton Marchand au sein de l’équipe du maire René Richard, sans oublier la sueur et l’effort apporté à la construction de l’hôpital, la rencontre avec Léa doit être souligné.
« J’avais 17 ans quand je l’ai vu pour la première fois. On s’est marié : elle en avait 19, moi, 23. Ses parents habitaient L’Ascension et les garçons étaient avec nous autres au chantier, dans le bois. L’un d’eux est venu comme ami faire un tour en amenant ses deux sœurs. C’est là que je l’ai rencontré. » Après deux ans chaperonné, le couple s’est uni en avril 1939.
Parce qu’il avait 24 ans quand la 2e Guerre mondiale a éclaté, Raymond Marleau est appelé pour servir sous le drapeau. Par contre, il ne verra pas l’Europe dévastée, car il possédait une terre nourricière, une ferme, des possessions qui, à l’époque, évitaient le voyage parfois à sens unique.
C’est comme ça avec M. Marleau, quand il est sollicité pour ses souvenirs : une histoire s’enchaîne à une autre. Son fils François remarque que la mémoire vive de son père est due au fait qu’il a toujours raconté les grandes lignes de sa vie à sa famille. « Je les connais par cœur », lance François, et son père se met à rire.
Un des plaisirs de la vie pour M. Marleau reste le chocolat. Il en a d’ailleurs en réserve pour des mois à venir depuis Pâques. Malgré tout, la famille lui a offert un gâteau au goût qu’il aime tant.
À savoir combien de temps il aimerait vivre encore, il répond, regardant ses deux garçons, François et Réjean : « Encore longtemps avec du monde de même. »
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