Les Européens craquent pour le kiamigloo
HÉBERGEMENT. Le parc régional Kiamika accueille régulièrement une clientèle européenne qui vient passer quelques jours au grand réservoir du même nom. Le succès est monstre. Surtout pour le kiamigloo.
Leurs activités de prédilection sont la motoneige, le traineau à chiens, la raquette, le ski hors-piste et le séjour dans ce kiamigloo, une construction de bois ayant la forme d’un igloo. Un deuxième bâtiment de ce type a vu le jour récemment.
« Après avoir écouté les suggestions des clients et des grossistes, on a remanié l’intérieur et la finition » parle le directeur général du parc, Simon Trudeau.
Avec la création du kiamigloo, un gîte dit « insolite », l’idée était simple : sortir des sentiers battus en offrant un type d’hébergements et un forfait que la clientèle ne trouvera pas dans les régions comme le Saguenay ou la Gaspésie. « Les gens choisissent le Kiamika parce qu’il y a du nouveau. Ce n’est pas facile de faire passer le monde au nord de Tremblant » poursuit M. Trudeau.
La liste des activités énumérées plus haut occasionne souvent le déplacement d’équipements. Avec les forfaits au Kiamika, c’est comme du passé : « Souvent, les gens qui veulent s’adonner à ces activités vont choisir de ne pas dormir en forêt parce que ça suppose qu’il faut trainer des bagages. » Non. Seulement ses effets personnels et la nourriture. Le chauffage, la literie, la batterie de cuisine, tout ça et plus, est fourni. « C’est comme une chambre d’hôtel parachutée en milieu naturel. Il ne faut pas s’étonner de voir la faune se pavaner devant nous.
Avec son voisin, la Pourvoirie Cécaurel et Expéditions Laurentides, des forfaits sont offerts. Ainsi, pour cinq jours, dont quatre nuitées dans le kiamigloo, un client peut faire des randonnées en traineau de chiens vers un camp de bûcheron très rustique et un camp de “musher”. Sortir de l’ordinaire.
“Le but, c’est de ne pas manger la laine sur le dos des autres dans les Laurentides, aller chercher une clientèle avec des forfaits qui n’existent pas ailleurs. Elle vient à nous à cause de cette exclusivité-là et les grossistes aussi.”
Fabriqués dans la MRC
Le récent kiamigloo est bâti pour affronter les quatre saisons tandis que le premier fut construit avant tout pour l’hiver. Ils sont accessibles de ladite pourvoirie à environ 800 mètres, une forme de sécurité en soi. Le bâtiment quatre saisons pourrait bientôt faire partie intégrante des forfaits canot-camping.
Les bâtiments sont réalisés en grande partie dans la MRC d’Antoine-Labelle, de la conception à la construction tout comme la pose d’équipement à l’intérieur. “L’ensemble des entrepreneurs sont appelés à améliorer leurs produits pour éventuellement utiliser l’igloo pour vendre, par exemple, le poêle à bois, qui est d’une nouvelle génération.” Un “showcase” comme on dit souvent.
“On vise le quatre étoiles et je crois que nous l’avons atteint” de conclure Simon Trudeau.
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