Santé

François Legault a hâte d’avoir le «go» pour rouvrir les entreprises

Publié le 17 avril 2020 par In Médias

Le premier ministre François Legault a ouvert la poste à la réouverture des régions qui sont présentement en confinement.

Dans son point de presse quotidien, il a indiqué que les résultats actuels sont assez positifs pour commencer à penser à éliminer les décrets. «Si on exclut les CHSLD, il reste une situation qui est difficile dans le grand Montréal. J’inclus Laval et le 450. Dans le reste du Québec, c’est une situation moyenne en Mauricie et en Estrie. Mais dans tout le reste du Québec, la situation est pas mal sous contrôle.»

Il estime donc qu’il pourrait bientôt y avoir le retrait de certaines interdictions de déplacements, mais aussi l’ouverture d’entreprises qui sont présentement fermées. «J’ai pas mal hâte d’avoir le «Ok» du docteur Arruda pour au moins rouvrir les entreprises où les personnes sont capables de se tenir à 2 mètres», a déclaré le premier ministre.

Le tout est présentement en discussion, mais la prudence reste de mise. «Avec docteur Arruda, on est en train de regarder pour rouvrir ces régions-là. D’une façon intelligente et d’une façon graduelle. En s’assurant qu’on suive la situation pour être certain qu’il n’y a pas une nouvelle vague», précise François Legault.

Écoles

En parlant d’ouverture des entreprises, le dossier du retour en classe est revenu dans les discussions. Mais le premier ministre a été clair sur cette question. «Comme je l’ai dit aussi, on recommence par les entreprises. Il n’est pas question à court terme, même dans ces régions-là, de rouvrir les écoles.»

Il est certain que cette situation entraînera des enjeux pour les parents, reconnaît François Legault. «On va commencer par rouvrir les entreprises, tout un gardant en tête qu’il y a des gens qui ne pourront pas retourner travailler parce qu’il y a un des deux parents qui doit garder les enfants.»

Toutefois, il n’est pas question de rouvrir les écoles juste pour permettre aux gens d’aller travailler. «La décision, ce n’est pas une décision d’abord économique. C’est une décision d’abord en santé. La journée qu’on va se rassurer qu’on est capable de retourner les enfants dans les écoles en toute sécurité, on va le faire», conclut M. Legault.

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