Explosion de demandes d’adoption d’animaux
La SPCA Laurentides-Labelle (SPCALL) reçoit un nombre exceptionnel de demandes d’adoption pour les animaux placés en refuge. La direction générale dit comprendre le désir des gens de briser l’isolement, mais rappelle que ces animaux « ne sont pas disponibles en duplicata ».
En effet, depuis plusieurs mois, les gens optent souvent pour l’adoption d’un nouveau compagnon à quatre pattes dans leur vie. Pour la plupart, ce geste vient combler un grand vide. « Avant, on pouvait accueillir un à trois chiens par mois en moyenne au refuge. Ces temps-ci on en prend trois par semaine », fait remarquer Corinne Gonzalez, directrice générale de la SPCALL. Ce fait ne s’explique pas seulement par l’abandon d’animaux, mais surtout par la rapidité des adoptions. Trop souvent, ce refuge doit limiter les admissions d’animaux faute de places. Rappelons-le, la SPCALL est un refuge sans euthanasie.
Partenariat avec d’autres régions
La SPCALL connaît aussi un grand roulement puisqu’elle s’implique auprès d’autres refuges et accueille des chiens qui arrivent par avion. Non seulement, elle collabore avec d’autres régions du Québec, mais aussi avec l’étranger pour sauver des chiens provenant d’Asie, destinés à être mangés.
« On collabore avec un organisme, Human Society International (HSI), pour trouver des familles à ces chiens. Cet organisme intervient dans les fermes d’élevage de chiens en raison des conditions d’élevage et d’abattage. Ils sont sortis de ces fermes à cause de ça. Le problème n’est pas de manger du chien ou pas. C’est plutôt le traitement qu’il subit. On devrait d’ailleurs aussi poser des questions ici, sur nos propres conditions d’élevage et d’abattage des animaux qu’on mange », souligne Mme Gonzalez.
Celle-ci précise également que ces chiens venus d’ailleurs n’enlèvent pas la place à des chiens d’ici. « Avec l’engouement pour l’adoption, on peut offrir ces services et placer des chiens d’ici dans de nouvelles familles. »
100 personnes pour un animal
Dépassée par les centaines de demandes qu’elle reçoit régulièrement pour un même animal, la directrice générale appelle au calme. « Les gens veulent leur animal tout de suite et certains sont fâchés de ne pas avoir été rappelés lorsqu’ils ont manifesté le désir d’adopter », raconte-t-elle.
« On est un refuge, on ne fabrique pas les animaux. Je comprends aussi très bien le besoin des gens. Beaucoup sont seuls, mais il faut être patients et comprendre qu’on ne possède pas l’animal qu’ils veulent en duplicata! »
-Corinne Gonzalez
Non seulement, elle appelle au calme, mais rappelle également aux gens d’être très prudents. On constate depuis le début de l’année, une recrudescence de vols et fraudes impliquant des animaux. Certains utilisent même le logo de la SPCALL pour arnaquer les gens.
Mme Gonzalez croit qu’un animal peut être un merveilleux cadeau, mais soutient aussi que c’est un engagement des adultes et non des enfants. « Ça peut apporter plein de belles choses, mais il faut que ce soit réfléchi. On est en période de pandémie, mais on doit aussi penser à la façon dont on comblera la vie de l’animal lorsqu’on prendra un autre rythme. On doit être prêt à s’engager pour 15 ou 20 ans et s’assurer du bien-être de l’animal post-COVID ».
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