«Je veux aller plus loin, m’investir plus» – Denis Charette
Pas encore autorisé à partir en campagne électorale par le directeur général des élections du Québec, le candidat à la mairie Denis Charette tenait tout de même à mettre les cartes sur la table au sujet de sa présence dans la joute électorale qui se dessine cette année.
C’est essentiellement ses valeurs qu’il veut présenter à la population, car les grandes lignes de son programme électoral et les membres de son équipe feront l’objet d’un dévoilement plus tard.
«Je me suis présenté en 2013 dans l’équipe de Déborah Bélanger. Par contre dans la dernière année, j’ai réfléchi sur mon avenir politique. Quand on a rencontré des gens, ils nous disaient qu’avec de nouveaux visages ça allait apporter de nouvelles idées, du changement du dynamisme et en cours de route je suis resté sur mon appétit. J’ai l’impression, aujourd’hui, de ne pas avoir répondu aux besoins de la population.»
Celui qui dans son travail quotidien côtoie des gens et aime innover, son passage sur l’actuel conseil municipal, bien qu’il respecte tous ceux qui le composent, ne rejoint plus ses valeurs.
«Je vais quand même respecter la population et offrir mon maximum dans mon rôle de conseiller jusqu’au bout.»
Vendre Rivière-Rouge plus loin
De son équipe, Denis Charette est peu causeur. Tout ce qu’il peut dire c’est qu’il n’a pas eu à les chercher puisque ce sont eux qui se sont présentés à lui.
«Actuellement, j’ai l’impression que lorsque vient le temps de prendre une décision au conseil, on regarde qu’une voie. Moi, j’aime voir si à gauche ou à droite il y a une possibilité de se rendre au même endroit. Et c’est comme ça que je veux travailler avec mon équipe. Il faut avancer les choses, plus encore.»
Le candidat, issu d’une famille pionnière de L’Annonciation, tient à faire la promotion de Rivière-Rouge au-delà des Laurentides, comme les ministres vont en Chine, auprès des promoteurs, villégiateurs, etc. Amener les gens dans la région pour stimuler l’économie.
«On a le parc industriel, on a des terrains, il faut les exploiter. On est aussi collé sur la 117, l’aéroport, le service Internet haute vitesse est disponible à plein d’endroits, il faut se vendre pour l’avenir de Rivière-Rouge.»
Impossible de savoir, même par des questions sournoises, d’avoir des détails de la direction de son équipe si elle prend le pouvoir le 5 novembre prochain.
«Les idées comme je veux les amener, comme je veux les voir, le meilleur acteur pour les réaliser, c’est moi.»
Avec quatre ans comme conseiller, Denis Charette connait relativement bien sa ville. C’est un de ses atouts.
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