La SDC et certains commerçants proactifs en mode solution
La Société de développement commercial (SDC) de Rivière-Rouge passe en mode solution et plus encore pour aider ses commerçants à passer la crise qu’apporte la pandémie du COVID-19 (coronavirus). Des explications avec le directeur de la SDC, Alexandre Légaré.
« Certains commerçants sont proactifs, déjà ils pensent à des solutions. Ils parlent d’accentuer leurs démarches auprès des réseaux sociaux peut-être même avoir un site Web pour pallier au manque de clients en magasin dans les prochaines semaines », dit-il.
De son côté, la SDC se dit elle aussi proactive envers ses membres. Elle analyse les aides qui peuvent convenir aux membres, comme des mesures offertes par les gouvernements. Ces derniers ont promis d’annoncer sous peu des mesures pour venir en aide aux travailleurs et entreprises, mais qu’ils devaient tout d’abord se concentrer sur les enjeux de santé.
« Je sais que les bannières envoient des mesures à leurs affiliés. Nous essayons de prendre ses informations avec d’autres acteurs, comme la Banque de développement du Canada, qui a des infos de leur côté. Nous essayons aussi de faire suivre ça à nos membres, à ceux qui ne sont pas affiliés à des bannières afin qu’ils puissent avoir des mesures de réflexion sur ce qui s’en vient », indique le directeur.
Dans une lettre diffusée à ses membres, l’organisme a fait part qu’il faut prévoir des fermetures de commerces, mais avant tout, ils doivent faire un exercice comptable pour prendre connaissance des pertes, grandes ou petites, voir comment cette situation se présente pour eux et prévoir un plan en conséquence avec chiffres à l’appui.
Est-ce que certains commerces parlent de fermetures temporaires?
« Il y en a qui ont glissé le mot sur les réseaux sociaux, dont un salon de coiffure. Sinon, pour les autres, il faut attendre, tout va suivre son cours: probablement que certains vont en parler au cours des prochains jours. »
Bureau ouvert, mais…
Le bureau de la SDC, situé à la gare de Rivière-Rouge, reste ouvert en cette période de crise, mais privilégie les communications par téléphone ou par courriel, les rencontres au bureau étant proscrites au maximum.
L’organisme a d’ailleurs invité ses membres à faire suivre toutes informations sur leur établissement (comme c’est souvent le cas le reste du temps) au cours de cette période d’ajustements nécessaires. « Parfois des commerçants peuvent nous lancer des pistes de solutions », souligne M. Légaré.
La SDC n’est pas débordée actuellement puisque tout est au ralenti, indique le directeur. « On prépare donc “l’après”, car il y aura un “après”. »
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