Changements climatiques
Mères au front Laurentides réclame un meilleur engagement de la part des élus
« Nous ne voulons pas de fleurs ni de chocolat. Nous voulons du courage politique. » C’est ce message qu’a envoyé aux élus de la région Mères au front Laurentides à l’occasion de la Saint-Valentin.
« Il y a urgence d’agir, on le voit avec la pandémie, on ne peut pas rester inactif », affirme Claudy Harvey, cofondatrice du regroupement.
« Malheureusement, l’environnement est passé au second plan depuis l’arrivée de la COVID-19. La variable de santé publique est devenue la plus importante, et même la seule à occuper l’espace public. Or, la santé de tous et chacun est directement reliée à la qualité de notre environnement », poursuit l’entrepreneure de Nominingue.
Au cœur des revendications du groupe, le projet de loi C-12 sur la carboneutralité, qui sera débattu prochainement à la Chambre des communes. Un projet qui n’est pas suffisamment ambitieux et qui ne répond pas aux réels besoins en matière de changements climatiques, puisqu’il ne tient pas compte des cibles à atteindre émises par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), selon les militantes.
Celles-ci se réunissent virtuellement chaque mois afin de planifier les actions de sensibilisation à venir envers les représentants politiques.
Branche régionale
Il y a un an, le mouvement Mères au front voyait le jour au Québec, sous l’impulsion de plusieurs mères militantes, qui s’inquiètent du legs environnemental qui sera transmis aux générations futures. Des branches régionales du mouvement se sont depuis créées partout dans la province, dont, en juin dernier, celle couvrant les Laurentides.
Il s’agit d’un regroupement inclusif qui ne s’adresse pas seulement aux mères, mais à toutes les personnes qui se sentent préoccupées par la cause. Son objectif n’est pas d’organiser des mouvements publics, mais plutôt de mettre en place des initiatives afin de rejoindre les élus. Jusqu’à maintenant, une centaine de personnes ont rejoint le groupe laurentien.
Lors de sa fondation, des membres ont fait une veillée devant le bureau de la députée de Labelle, Chantale Jeannotte, situé à Mont-Tremblant, afin de lancer le mouvement dans la région.
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