Jean-Pierre Monette veut un nouveau mandat
Par Denyse Perreault/Collaboration spéciale. Jean-Pierre Monette brigue un autre mandat auprès de la population de La Minerve, lors des prochaines élections municipales.
Par Denyse Perreault/Collaboration spéciale. Jean-Pierre Monette brigue un autre mandat auprès de la population de La Minerve, lors des prochaines élections municipales.
En poste au conseil municipal depuis 2009 et à la mairie depuis 2011, M. Monette avait, à son arrivée en politique, de la misère à croire qu’il fallait gérer une municipalité différemment d’une entreprise.
«Je me suis servi de l’expertise en gestion, des connaissances, de la manière d’agir et des contacts que j’ai développés au sein du monde des affaires, résume-t-il. Pour avancer sans bousculer les gens, il faut faire preuve de patience et puis, démontrer de la fermeté n’empêche pas le respect.»
M. Monette pratique assidument la pêche… à la subvention. «Il faut savoir quand, comment et à qui demander!» dit-il. Il en a obtenu pour rénover la salle communautaire. La tour pour les cellulaires n’a pas coûté un sou à la municipalité. Grâce à un programme de subventions, La Minerve alloue une enveloppe de 25 000$ par an aux commerces désireux de refaire leur façade.
Son bilan à mettre en avant
Le maire rappelle également que le conseil s’est entendu avec Desjardins pour éviter la fermeture de la succursale locale. «Nous avons racheté le bâtiment et leur en louons une partie, explique-t-il. Le Petit musée et galerie d’art La Minerve occupent le reste de l’édifice.» La nouvelle bibliothèque, la tour d’observation et le sentier de 3 kilomètres qui ceinture le lac, tout comme le kiosque d’information touristique, figurent aussi parmi ses réalisations.
Au fil de ce qui pourrait bien être son dernier mandat, Jean-Pierre Monette a l’intention de travailler de gros dossiers, dont celui de l’implantation d’Internet haute vitesse et de l’érection d’une maison pour les aînés qui ont, dit-il, «trop souvent le cœur brisé quand ils doivent quitter La Minerve.»
Il espère aussi convaincre le gouvernement provincial de reprendre la responsabilité des quelque 20 kilomètres de route du chemin des Pionniers qui mènent à la réserve faunique Papineau-Labelle. Les véhicules lourds de l’industrie forestière endommagent la chaussée qu’il faut constamment réparer. La municipalité pourrait ainsi consacrer davantage d’argent à l’entretien des autres routes.
Rappelons enfin que la protection de l’eau et des lacs demeure systématiquement dans la mire du conseil.
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