La culture hip hop à l’honneur à la gare de Rivière-Rouge
Le 23 septembre dernier, dans le cadre des commémorations du 125e anniversaire du décès du curé Antoine Labelle, un artiste graffiteur-muraliste du nom d’Arpi est venu rappeler par son art que la jeunesse doit être au centre des préoccupations quant à l’enjeu de la ruralité en vue de leur intégration sociale.
Ce projet intitulé «Le p’tit train du Nord, un axe de développement pour tous» a pu être réalisé grâce à la contribution financière provenant de l’entente de développement culturel intervenue entre la MRC Antoine-Labelle et le ministère de la Culture et des Communications.
Pour mener à bien ce projet original, piloté par la responsable du Centre d’exposition de la gare de Rivière-Rouge, Annie Coulombe, et du conseil d’administration du Comité culturel de Rivière-Rouge, ces derniers se sont associés au Café Graffiti, un organisme communautaire montréalais qui permet aux artistes pratiquant les arts de la rue d’accéder à la professionnalisation. En s’associant au Café Graffiti, le Comité voulait que les commémorations répondent non seulement à un devoir de souvenir, mais soient aussi un tremplin pour affirmer le besoin de stimuler et d’encourager la participation sociale des jeunes, entre autres par l’entremise du travail.
Pour ce faire, le projet comportait un volet «pédagogie» avec des ateliers de calligraphie, un volet «exposition» qui a été nommé pour l’occasion «L’œil citadin» et un volet «performance artistique» d’art visuel et de danse.
En effet, pour leur permettre d’atteindre leur public cible, soit les jeunes, le Comité culturel a demandé à Arpi, un artiste muraliste affilié au Café Graffiti, d’offrir trois ateliers aux élèves du secondaire de l’école du Méandre qui ont constitué une véritable initiation à la culture hip-hop.
L’exposition
En ce qui concerne l’exposition «L’œil urbain», le Comité culturel a choisi d’inviter plusieurs artistes urbains aussi liés au Café Graffiti. Ces artistes ont développé leur art dans la rue au contact d’autres acteurs urbains d’ici et à travers le monde. Les œuvres qu’ils réalisent sont reconnues pour leur originalité et leur authenticité.
En plus du dévoilement de la nouvelle exposition, les participants ont pu assister à une performance d’art visuel en direct réalisée par Arpi. Sans doute parce qu’il a grandi près d’une gare de triage, Arpi a développé une véritable spécialisation des trains: il les a peints partout dans le monde et en a réalisé des dizaines sur des toiles et des murs. L’œuvre produite est maintenant exposée sur le mur de la gare face à la rue.
Pour accompagner Arpi, le danseur de breakdance Omégatron qui a plus de 20 années d’expériences comme formateur en danse et de nombreuses expériences de travail avec des compagnies aussi prestigieuses que le Cirque du Soleil, s’est exécuté pour le plus grand plaisir des participants. De plus, il s’est montré ouvert à enseigner des pas de danse à ceux qui en faisaient la demande.
L’exposition «L’œil citadin» se poursuit jusqu’au 18 novembre prochain.
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