Yves Bélanger brigue le siège de Céline Beauregard

Joint au téléphone, l’homme fait part d’emblée du dossier qu’il a le plus à cœur, celui de la taxation. « Il y a des hausses fulgurantes au lac Clair parce que bien entendu, des gens viennent s’installer dans la région. Ce qu’il y avait à vendre est à peu près vendu à des prix qui ont augmenté énormément. Les taxes ont pratiquement doublé pour les résidences sur le bord des lacs. Avec les rôles triennaux qui s’en viennent, il faut s’assurer que les gens possèdent la capacité de payer et qu’ils ne connaissent plus d’augmentation de taxes de 30% ou 50%. C’est un aspect qu’il faudra travailler avec le nouveau conseil. »

Une tâche pas évidente, puisque la Municipalité a toujours des charges non compressibles, mais il se dit prêt à faire ce qu’il faut, s’il est élu.

Cyclotouristes dans la mire

D’autres enjeux sont dans la mire du candidat. Faire revivre le noyau villageois, l’animer est l’un de ceux-là. Pour lui, tout ça passe par le retour d’activités plus régulières afin d’attirer les citoyens au cœur du village. « Mais aujourd’hui, l’accès à notre village n’est pas facile pour les cyclistes. On n’a pas de piste cyclable ici. Nous avons le parc Bélanger-Miljour qui est là, mais ça ne donne pas accès au centre du village. La clientèle en vélo est très importante », explique le candidat.

Yves Bélanger tient à en finir avec le dossier du camping municipal qui végète depuis trop longtemps selon lui. Il ne croit pas qu’une petite municipalité doit s’ingérer dans ce type d’activité. Possédant une connaissance dans le milieu des affaires, il avoue que le projet peut être viable, mais avec des promoteurs du privé. « Surtout qu’il y a un essor phénoménal pour le camping depuis la pandémie », avance-t-il.

L’église: un danger public à venir

L’église du village trouve une place dans son discours. Il s’inquiète de son piètre état: le toit aux prises avec de sérieuses fuites, la moisissure, etc. « Ce n’est pas un bâtiment récupérable. Je vois plusieurs millions de dollars à consacrer. Il faut donc négocier avec le clergé, il se doit d’être responsable. Ce bâtiment deviendra un danger public si rien n’est fait. »

Yves Bélanger termine en indiquant que ce sont les dossiers prioritaires qu’il veut piloter dans un premier mandat.

Soulignons que le candidat a travaillé près de 30 ans à Hydro-Québec, expliquant à L’info qu’il a commencé « en bas de l’échelle » avant d’être conseiller principal au parquet des transactions d’Hydro-Québec en 2014. Il est actuellement secrétaire-trésorier à la Fondation Résidence Espace de Vie. « Travailler en équipe n’est pas un défi pour moi », conclut-il.