La situation de la COVID-19 s’améliore, mais…
« Il y a encore des cas actifs dans toutes les régions du Québec »
Le premier ministre François Legault a évoqué pour la première fois une possibilité de déconfinement lors de sa conférence de presse du 26 janvier, mais demeure tout de même très prudent.
« La semaine prochaine, on devrait pouvoir annoncer un certain relâchement dans certaines régions du Québec, pour après le 8 février », a déclaré le chef du gouvernement du Québec. Toutefois, il a rapidement précisé qu’« il restera des mesures importantes, c’est sûr » après ce relâchement autorisé.
« Il y a encore des cas actifs dans toutes les régions du Québec, a ajouté le ministre de la Santé, Christian Dubé. On a moins de cas, ça, c’est clair, la tendance est à la baisse, mais les hospitalisations, ça reste difficile, on a encore un délestage des opérations important et le nombre des éclosions aussi, ça reste difficile. »
Crainte autour des variants
Selon le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, la situation demeure fragile et l’embellie actuelle peut facilement disparaître si les Québécois relâchent de façon importante les mesures de distanciation sociale et d’hygiène. Il a également évoqué les nouvelles souches du virus qui font leur apparition: le variant britannique, dont a déjà recensé six cas au Québec et plusieurs autres ailleurs au Canada, mais aussi les mutations venant du Brésil et d’Afrique du Sud qui ont été recensées dernièrement.
L’arrivée de ces variants, plus contagieux que les souches « classiques » du virus, est d’ailleurs ce qui effraie le plus les autorités. Le premier ministre n’a pas caché son agacement devant la lenteur d’Ottawa à interdire les voyages internationaux non essentiels ou à imposer des quarantaines supervisées aux gens de retour de l’étranger dans les hôtels du pays.
« On a en tête ce qui est arrivé l’an dernier au retour de la relâche, a-t-il reconnu. On craint une explosion des cas avec l’arrivée de plus de variants chez nous. »
D’ailleurs, le gouvernement a annoncé que désormais, 10% de tous les échantillons ayant été testé positif à la COVID-19 seraient soumis à des analyses pour savoir si ces nouveaux variants se propagent chez nous. Les échantillons retenus pour passer ces tests seront choisis aléatoirement, a spécifié le Dr Arruda.
Allégements à déterminer
Les allégements à venir après le 8 février risquent de toucher surtout les commerces, si on en croit les autorités. Il est encore trop tôt cependant pour avoir des détails sur ce plan.
« On ne veut pas ouvrir trop vite certains magasins, a déclaré François Legault. On va regarder pour permettre certaines choses qui n’étaient pas considérées comme essentielles, par exemple la vente de vêtements comme des habits de neige par exemple. » Il continue cependant d’encourager les Québécois à aller les chercher à la porte des commerces, et non à l’intérieur de ceux-ci.
Quant aux barrages routiers qui pourraient être imposés pour empêcher les déplacements interrégionaux, la position du gouvernement à ce sujet n’est pas définie encore. « Il faut prendre en compte les travailleurs qui se déplacent pour travailler versus ceux qui se déplacent pour les loisirs. Il faut réussir à balancer ça et être très prudent », a déclaré le ministre Dubé, avant de préciser que la décision finale serait prise d’ici la fin de la semaine.
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