Plus de 600 000 travailleurs recevront 100$ de plus par semaine
Afin d’inciter les travailleurs à faible revenu des secteurs essentiels à rester au travail plutôt que de recourir aux différentes aides gouvernementales déjà annoncées, Québec leur versera 100$ de plus par semaine.
Une cinquantaine de métiers seront touchés par ce nouveau Programme incitatif pour la rétention des travailleurs essentiels (PIRTE). La liste n’a pas encore été dévoilée, mais on parle notamment des préposés à l’entretien ménager, des travailleurs dans les supermarchés et dépanneurs, des agents de sécurité et des livreurs pour les restaurants. Autant les travailleurs à temps plein que ceux à temps partiel y auront droit.
Une foule de critères doit cependant être respectée pour avoir accès au PIRTE. Le demandeur doit travailler dans un secteur décrété essentiel durant la période visée, gagner un salaire brut de 550$ par semaine ou moins, avoir un revenu de travail annuel d’au moins 5000$ et un revenu total annuel de 28 600$ ou moins, calculé avant la prestation.
Cette nouvelle prestation sera versée rétroactivement au 15 mars, pour un maximum de 16 semaines. Avec cette compensation, le travailleur obtiendra, en plus de son salaire, un montant forfaitaire imposable de 1600$ pour 16 semaines. Il ne doit toutefois n’avoir touché aucune prestation d’assurance-emploi ou toute autre mesure économique décrétée dans les dernières semaines.
Le formulaire pour demander la prestation temporaire du PIRTE sera accessible sur le site web de Revenu Québec à compter du 19 mai. Les 100$ par semaine seront versés par chèque ou par dépôt direct dans les comptes des travailleurs qui en auront fait la demande à compter du 27 mai.
Renforcer les secteurs « fragilisés »
Le ministre du Travail du Québec, Jean Boulet, n’a pas caché lors de la conférence de presse dévoilant le PIRTE, le 3 avril, que ce programme avait été mis en place pour que les travailleurs dans les secteurs désignés essentiels reçoivent un salaire supérieur à ce que leur procurerait notamment la prestation canadienne d’urgence. « Certains de ces secteurs-là étaient fragilisés par les différentes annonces du gouvernement fédéral, on espère donc que cette prestation-là va être un incitatif pour garder ces gens-là au travail », a-t-il déclaré.
Le programme devrait coûter à l’État québécois 890 millions de dollars (M$). Cette somme s’ajoute au train de mesures déjà mises en place par Québec depuis le début de la pandémie et dont le coût total est estimé à environ 18 milliards de dollars (G$), selon le ministre des Finances Éric Girard. Questionné par les journalistes, celui-ci a déclaré qu’il était encore trop tôt pour évaluer l’impact de toutes ces mesures sur le budget de la province.
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