La persévérance scolaire : un travail d’équipe
Dans le cadre de la Semaine de la persévérance scolaire, Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, partage son regard sur l’importance de cet enjeu et les facteurs qui influencent le cheminement des élèves vers la diplomation.
« La première chose, c’est qu’il faut démystifier la persévérance scolaire. Si on avait à donner une définition, c’est la continuité de la formation jusqu’à l’obtention d’une qualification ou d’une diplomation », décrit Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides.
Selon lui, un élément clé influence cette persévérance est l’engagement. Il explique que les élèves doivent se sentir compétents et autonomes : « S’ils ont la conviction qu’eux-mêmes peuvent influencer leurs succès ou leurs échecs, ça fait une grande différence », affirme-t-il.
Un travail d’équipe
« C’est un travail d’équipe qui doit se faire entre le milieu scolaire, la communauté et évidemment les parents », ajoute M. Tardif. Un climat de confiance entre élèves et enseignants est de mise: « Si l’élève sait qu’il y a un adulte sur qui il peut compter s’il y a des difficultés, qu’il va avoir un adulte signifiant pour l’aider, c’est le facteur numéro un au niveau scolaire », précise le directeur général du CSSL.
Selon lui, valoriser l’éducation à la maison, et avoir des modèles sont également des leviers puissants : « Pour la réussite des garçons, s’il y a une figure masculine dans l’entourage des élèves qui est lecteur, ça les influence positivement. » Il aborde également les facteurs de protection au niveau communautaire : « Si les élèves peuvent avoir des accès à des services professionnels, des ressources communautaires, des rendez-vous médicaux en temps opportun, cela fait également une grande différence. »
Des répercussions sur toute la vie
Les impacts de la scolarisation vont bien au-delà de l’obtention d’un diplôme. « L’obtention d’une qualification est de bon augure pour un avenir meilleur », affirme M.Tardif. « Ça donne la possibilité de choisir. On a plus de choix, plus d’opportunités, quand on a une qualification ou une diplomation. » Même l’espérance de vie et le bonheur sont liés à la scolarisation. « Ces choix-là vont avoir des répercussions dans l’indice du bonheur, vont avoir des répercussions sur le niveau d’autonomie, des répercussions au niveau de la santé », complète-t-il.
Un enjeu qui dépasse une seule semaine
Selon M. Tardif, si la Semaine de la persévérance scolaire est essentielle pour sensibiliser, elle ne doit pas être un geste isolé : « Le parallèle que je ferais, c’est, par exemple, que ça peut être très bien d’offrir des fleurs à la Saint-Valentin, mais ce n’est pas une garantie d’une relation harmonieuse. »
« Si on travaille conjointement école, famille et communauté, puis qu’on offre aux élèves ces facteurs de protection, alors on met toutes les chances de notre côté », conclut Sébastien Tardif.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Le hockey dans les Hautes-Laurentides…Ça ne date pas d’hier!
Plusieurs hockeyeurs de renom sont originaires d’ici. Un exploit et une fierté pour une « petite » région comme la nôtre. Un …
Le centre L’Impact demeure une bonne voie vers l’avenir
Le centre L’Impact de Rivière-Rouge est là depuis des décennies et s’avère toujours un choix judicieux pour le chemin du …
Départ de la directrice générale adjointe de la MRCAL
Myriam Gagné, directrice générale adjointe à la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL), quitte ses fonctions afin de relever de nouveaux défis professionnels.