« La Samaritaine a été créée pour donner au suivant » – Caroline Dumouchel
Figure incontournable de la région, la Samaritaine de Mont-Tremblant est un organisme communautaire qui s’implique depuis plus d’une vingtaine d’années auprès des personnes les plus démunies. Entretien avec sa directrice générale, Caroline Dumouchel.

Par Hugo Saez, collaboration spéciale|redactionlaurentides@medialo.ca
Friperie, comptoir alimentaire, paniers de Noël, jouets pour enfants ou encore ameublements et électroménagers : la Samaritaine de Mont-Tremblant est un organisme multifonction. « Notre mission, c’est de contribuer au mieux-être de notre communauté en répondant aux besoins des personnes les plus démunies pour favoriser leur développement. Engagement, coopération, altruisme et développement durable font partie de nos valeurs », expose la directrice générale de la Samaritaine.
« Faire du bien avec nos biens »
« On est au cœur de l’entraide. En pensant aux autres, on veille à ce que personne n’ait faim ou froid dans la grande région de Mont-Tremblant. Chaque action positive correspond à un geste de générosité », poursuit Caroline Dumouchel. Dans un contexte économique où le pouvoir d’achat des familles souffre, la Samaritaine est au centre d’une chaîne de solidarité.
« On peut penser au suivant en accordant une deuxième vie à nos objets. Que ce soit des jouets, des livres ou des vêtements : il ne faut pas jeter de bons articles qui peuvent être donnés à quelqu’un. C’est un travail collectif », assure Caroline Dumouchel en encourageant l’achat local.
« 365 jours par année »
Si la mission de la Samaritaine s’intensifie durant les Fêtes avec sa traditionnelle distribution des paniers de Noël, l’organisme travaille tout au long de l’année pour aider les personnes qui vivent des situations plus problématiques. « L’entraide, ça ne prend pas de repos. Les gens sont très généreux avec nous pendant la période de Noël, mais ils pensent à nous à l’année. C’est une chaîne de bienveillance », certifie la directrice générale.
Avec le froid qui s’est installé, elle rappelle que les vêtements chauds sont de rigueur. « On a un grand besoin de vêtements d’hiver que ce soit des pantalons de ski, des mitaines, des tuques… Il y a beaucoup d’itinérants qui en ont besoin, et également de nouveaux arrivants qui ne sont pas encore habillés pour la saison hivernale », met en avant Caroline Dumouchel en appuyant le fait que la Samaritaine a toujours besoin de denrées non périssables pour lutter contre l’insécurité alimentaire qui monte en flèche.
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