Il brise son interdit de contact et demeure détenu
Un homme de Mont-Laurier âgé de 49 ans a livré le 7 décembre 2023 un témoignage catastrophique lors de son enquête sur mise en liberté et la juge Dominique Larochelle a ordonné sa détention préventive jusqu’à la fin des procédures.

L’individu avait été arrêté le 5 octobre 2023 à la suite d’une plainte d’agression sexuelle et de voies de fait survenues en mai 2021. Il avait été libéré avec un engagement de ne pas entrer en contact ni de se trouver en présence physique de la plaignante.
Vers le 26 octobre 2023, à l’invitation de la plaignante et malgré ses engagements, il s’est rendu à son domicile. La plaignante a enregistré la conversation d’une durée de 17 minutes qui a été diffusée au tribunal. On entend l’accusé durant la conversation mentionner qu’il n’est pas un violeur et insister à plusieurs reprises pour qu’elle retire sa plainte au motif qu’il risque de tout perdre.
Ces propos ont été qualifiés de chantage émotif par la juge Larochelle.
Un mandat d’arrestation a été lancé et l’individu a comparu le 22 novembre 2023 au Palais de justice de Mont-Laurier sous des chefs d’accusation de bris de condition et d’entrave à la justice. Le procureur aux Poursuites criminelles et pénales (DPCP) s’est opposé à sa remise en liberté.
Témoignage catastrophique
Interrogé par Me Neil Demmerle-Shantz (DPCP), l’accusé a hésité à répondre, a cherché une réponse en regardant son avocat et la juge a dû intervenir en lui demandant de cesser de regarder son avocat, mais de s’adresser au tribunal. Il a répondu que sa demande de retirer la plainte n’était pas en lien avec les agressions sexuelles, mais il était incapable de préciser de quelle plainte il s’agissait.
Par la suite, le DPCP lui a exhibé les engagements qu’il a signés. Il lui a souligné que la première condition était de ne pas entrer en contact avec la plaignante directement ou indirectement. L’accusé a répondu qu’il n’avait pas compris le sens d’« indirectement ». En ce qui concerne le fait de ne pas se trouver en présence physique de la plaignante, il a répondu que la rencontre avait eu lieu avant son arrestation et avant même que la plaignante ne porte plainte, en ajoutant « c’est la vérité et je le jure ».
L’accusé n’a pas convaincu le tribunal et la juge Larochelle a ordonné sa détention préventive jusqu’à la fin des procédures.
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