Alors que s’amorce la grève (8 au 14 décembre) des employés de soutien scolaire au Centre de services scolaire des Hautes-Laurentides (CSSHL), certains vont prêter main-forte aux personnes évacuées de façon préventive en raison de l’instabilité de la digue Morier au barrage Kiamika à Chute-Saint-Philippe.

« C’est terrible ce qui se passe. Tant de gens vivent dans l’inconnu, à la veille des fêtes. Certains d’entre eux sont nos membres. Nous maintenons notre grève, mais dans le contexte exceptionnel que nous vivons, nous avons demandé à nos membres qui le peuvent de contribuer à l’accueil des évacués dans les différents refuges instaurés, notamment en s’occupant du nettoyage des écoles utilisées et la préparation et livraison de repas. Comme organisation syndicale implantée dans la communauté, c’est la moindre des choses », déclare Sylvain Goulet, président du Syndicat du personnel de soutien des Hautes-Laurentides.

Pour la présidente du Conseil central des Laurentides – CSN, Chantal Maillé, l’heure est plus que jamais à la solidarité. « Le Conseil central regroupe des syndicats de l’ensemble des Hautes-Laurentides. Non seulement les membres du Syndicat du personnel de soutien des Hautes-Laurentides seront mis à contribution, mais nous travaillons aussi avec plusieurs organisations locales pour prendre part à l’effort collectif. Pas question que nous restions les bras croisés dans un moment comme celui-là », insiste-t-elle.

Frédéric Brun, président par intérim de la Fédération des employés et des employées de services publics (FEESP-CSN), à laquelle est affilié le Syndicat du personnel de soutien des Hautes-Laurentides, conclut : « Nos membres ont à cœur leurs services publics et leur communauté. Ils le démontrent bien aujourd’hui en mettant l’épaule à la roue pour les centaines d’évacués. Ils souhaitent apporter tout le soutien possible dans cette dure épreuve », termine-t-il.

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