Nominingue : la surveillance du lavage des embarcations réclamée
Des associations souhaitent que la Municipalité de Nominingue ramène le lavage des embarcations marines sous surveillance et qu’elle s’assure d’un contrôle des barrières donnant accès aux différents lacs. C’est loin d’être une tâche facile selon la mairesse Francine Létourneau.

L’Association des chasseurs et pêcheurs de Nominingue (ACPN), dont Bertrand St-Jean est le président, ainsi que L’Association des résidents du lac des Grandes Baies (ARLBG), représentée par la présidente Dominique Laurin, demandent aux autres associations qui ont comme priorité de protéger les lacs de leur emboîter le pas.
Pourquoi? Par crainte de voir le myriophylle se propager sur les plans d’eau à la suite de certaines décisions de la Municipalité concernant le lavage des embarcations.
« Le processus de lavage de bateaux est obligatoire avant la mise à l’eau des embarcations pour tous les lacs de la région et était sous la supervision d’une préposée qui effectuait un travail et veillait au lavage adéquat des remorques et embarcations. […] », expliquent les associations.
Rejointe au téléphone par L’info, la mairesse de Nominingue, Francine Létourneau, indique que la personne qui surveillait à la barrière principale du Grand lac Nominingue y travaillait 7 jours sur 7 à coup de 12 heures par jour. Cette dame n’est plus au rendez-vous en 2023. Et personne n’a souhaité la remplacer. Un nouveau système informatisé a été mis en place au début de l’été.
Les directions des associations croient que la solution trouvée n’est pas optimale.
« Depuis ce printemps, pour des raisons, dit-on de personnel, la Municipalité s’est tournée vers le lavage automatisé où chacun lave son embarcation à sa façon. L’inscription se fait en ligne et le système est déficient, même avec la participation d’une firme privée pour soutenir les utilisateurs. L’information donnée par la firme et la Municipalité ne concorde pas, voire même, se contredit. C’est un système qui n’a pas fait ses preuves et le rodage se fait aux frais des contribuables et des utilisateurs. »
Un système en rodage
D’après la mairesse, l’installation du système s’est faite avec du retard puisqu’il a été retenu un certain temps à la douane. Il n’est pas encore rodé comme la Municipalité l’aurait souhaité.
« Par contre, j’avoue que si l’on avait trouvé des personnes pour les mettre en poste à toutes les barrières des lacs, nous aurions agi en conséquence, mais personne n’a levé la main pour cet été. »
Mme Létourneau souligne que quelques membres des associations ont donné un coup de main, comme elle l’a fait à certaines occasions.
La surveillance des barrières est d’ailleurs un point abordé par les associations.
« Les barrières d’accès aux lacs ne sont aucunement contrôlées et restent sans surveillance de longues durées. Bien sûr, il y a la patrouille nautique qui peut intervenir, mais elle ne pourra rien contre la contamination et son rayon d’action se limite, majoritairement, au Grand lac Nominingue. Les frais pour les embarcations non motorisées sont les mêmes que pour les embarcations motorisées, ce qui fait réagir les utilisateurs qui, par la suite, ne respectent pas le lavage. Par les années passées, le lavage des embarcations non motorisées était gratuit et les résultats étaient positifs. Cette manière d’agir ouvre la porte au myriophylle et des dommages collatéraux causés à la faune aquatique, en autres, et aux activités récréatives. »
Une fois de plus, la mairesse réagit. « Nous avons installé une ligne téléphonique où les gens peuvent nous joindre pour obtenir le numéro pour déverrouiller la barrière [du Grand lac Nominingue], mais, bien souvent, les utilisateurs ne referment pas cette barrière… Nous changeons le numéro de la barrière toutes les semaines », dit-elle.
Les associations indiquent quant à elles que « le code du cadenas à la barrière du Grand lac Nominingue a été affiché jusqu’à la mi-juillet ».
Une rencontre demandée
Francine Létourneau n’hésite pas à souligner l’ouverture de la Municipalité à ce sujet, mentionne-t-elle à L’info. Les deux associations demandent à la Municipalité de refaire ses devoirs en consultant les instances concernées.
La mairesse croit que la situation est fragile, mais que la surveillance des lacs est prioritaire et qu’un rapport sera présenté plus tard, sans doute en novembre, sur l’état de cette situation.
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