Sondage de l’UPA
Agriculture : des données « alarmantes » pour l’Outaouais-Laurentides
La Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de l’Outaouais-Laurentides a réagi à un récent sondage portant sur le contexte économique défavorable et ses impacts. « Les données pour nos régions sont plus qu’alarmantes! », estime Stéphane Alary, président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides.

Le sondage s’étendait à tout le Québec. Dans les régions de l’Outaouais et des Laurentides, 14 % des entreprises agricoles (334 fermes) ont répondu. Et selon l’UPA Outaouais-Laurentides, l’herbe n’est pas plus verte dans la région. L’organisme note que 23 % des entreprises interrogées dans la région avouent que les finances sont très mauvaises ou mauvaises et 43 % répondent que leur situation financière s’est détériorée depuis les 3 dernières années.
« Plus du tiers des entreprises de la région considèrent que la hausse des taux d’intérêt les empêcherait de s’acquitter de leurs obligations financières. Les principaux obstacles financiers rencontrés dans la région sont la hausse du prix des intrants, la hausse des taux d’intérêt et les baisses de prix de marché. 13 % des répondants ont conclu qu’ils considéraient l’arrêt complet des activités agricoles », lit-on dans la communication à ce sujet.
Qu’en est-il dans les Hautes-Laurentides?
L’info a joint la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) à ce sujet. Nadia Brosseau, agente de développement agroalimentaire, a confié que les nombreux défis à relever pour le secteur de l’agriculture ne sont pas nouveaux.
« Par exemple, dans le secteur laitier, ça a débuté, entre autres, lorsque des accords d’échanges ont été faits avec d’autres pays et notamment lorsque l’administration Trump a touché à la gestion de l’offre. Toutefois, dans la MRCAL, le mode de production est plus extensif et nous voyons apparaître une nouvelle génération de producteurs agricoles qui fondent leur modèle sur l’agriculture biologique, l’agriculture de proximité, la permaculture et l’agroforesterie. Cette présence d’une relève agricole dans un nouveau modèle permet de penser que les entreprises vont perdurer. Même si le modèle plus traditionnel devient moins prédominant et les entreprises agricoles sont de petite ou moyenne taille. En général, le portrait est positif puisque le milieu agricole est très résilient, ce n’est ni sa première ni sa dernière tempête, et il sait s’adapter aux nouvelles conditions (tant environnementales que de marché) ».
Position de la MRCAL
Nadia Brousseau remarque que la position de la MRCAL ne lui permet pas d’agir directement dans les situations soulevées dans ce texte.
« Par contre, nous offrons des services d’accompagnement personnalisé aux producteurs qui en font la demande, notamment par le service de L’ARTERRE ou encore par l’équipe du Centre local de développement d’Antoine-Labelle (CLDAL). Nous pouvons aussi les accompagner vers les autres ressources disponibles. Le lien de confiance établi entre l’agente de développement agroalimentaire et les producteurs facilite grandement la communication, l’identification des besoins et la recherche de solution. C’est de cette façon que nous estimons faire une différence à long terme. »
Précisons que 4,1 % du territoire de la MRCAL est zoné agricole permanent, qu’il y a 217 entreprises agricoles, 345 producteurs, que les revenus agricoles sur le territoire s’élèvent à 36,5 M$ et, enfin, que les productions dominantes sont laitière, horticole et bovine.
Voir plus de : Actualités
La SDC en rôle de vigie face aux tarifs américains
Avec le torrent de décrets tarifaires américains et l’inflation mondiale qui s’y mêle, il est facile de comprendre que la …
La Chevrolet Corvette 2026 s’offre un habitacle revu et modernisé
En 2026, Chevrolet apporte à la Corvette quelques changements qui touchent principalement le réaménagement de l’habitacle.
Parcourir 12 000 km par an grâce à la recharge solaire?
Mercedes-Benz travaille à mettre au point une peinture solaire qui permettrait de recharger votre véhicule électrique et de parcourir jusqu’à …