Forex insolvable : la « tempête parfaite » selon sa vice-présidente exécutive
La vice-présidente exécutive et actionnaire de Forex Inc., Yolaine Rousseau, évoque « une tempête parfaite » pour l’entreprise insolvable, mais assure que l’objectif prioritaire est de maintenir les opérations et les emplois.

En entrevue avec L’info le 16 février, Yolaine Rousseau, qui est la petite-fille de l’homme d’affaires et fondateur de Forex, Jean-Jacques Cossette (décédé en février 2022), s’est confiée sur la situation de l’entreprise.
Rappelons que cette dernière s’est placée le 7 février sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).
« La raison pourquoi on se retrouve dans cette malheureuse situation, c’est une accumulation de plusieurs éléments, dont le prix du marché, dont l’investissement dans le projet de Wawa. Et oui, il y a une divergence à certains niveaux au sein des actionnaires, mais il y a plusieurs actionnaires, donc il n’y a pas nécessairement de détails supplémentaires à ajouter à ce sujet-là. J’ai vraiment l’impression que la majorité du monde veut créer une histoire plus grosse qu’elle ne l’est réellement. Je dirais que c’est comme la tempête parfaite. C’est le timing dans tout ce qui est arrivé. On a un super beau projet qui est en Ontario, mais le timing de la chute drastique du prix du bois est arrivé au mauvais moment. »
Toutes les options sur la table
Mme Rousseau martèle que la priorité de l’entreprise est de maintenir les opérations et les emplois.
« Présentement, toutes les options sont sur la table. Notre priorité, c’est de maintenir les opérations et de maintenir les emplois en région, parce qu’on sait très bien qu’on est un des plus gros employeurs à Mont-Laurier, à Ferme-Neuve et à Amos, donc c’est vraiment la priorité. On travaille avec PwC [PricewaterhouseCoopers Inc., le contrôleur nommé dans le cadre de l’ordonnance initiale rendue le 7 février 2023 par la Cour supérieure du Québec, NDLR] pour restructurer l’entreprise et regarder toutes les possibilités : investisseurs, partenaires, vente en partie ou totale. »
Quel sort pour les fournisseurs?
L’info a voulu savoir si les 26 M$ de dettes non garanties qui figurent au passif de l’entreprise pouvaient concerner des fournisseurs des Hautes-Laurentides.
« Oui, il y a des fournisseurs locaux dans toutes nos régions, donc c’est vraiment l’ensemble des fournisseurs pour les opérations quotidiennes des usines », répond la représentante de Forex Inc.
Dans la demande émise le 7 février, Forex Inc, Forex Amos Inc. et Wawa OSB Inc. demandent « l’autorisation, mais non l’obligation » de payer des dépenses jugées « critiques », comme celles dues à leurs fournisseurs.
Ces derniers doivent-ils craindre de ne pas revoir la couleur de cet argent?
Mme Rousseau assure que « c’est aucunement l’objectif » de ne pas les payer, mais ajoute du même souffle « qu’on ne peut pas confirmer comment cette histoire-là va se terminer ».
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